Chapitre 2 : Le personnel encadrant du centre Esaïe 58
Parmi les encadrants se trouvent principalement les enseignants :









Chapitre 2 : Le personnel encadrant du centre Esaïe 58
Parmi les encadrants se trouvent principalement les enseignants :









Chapitre 1 : La vie quotidienne
Une équipe d’amis vient de quitter la France pour rejoindre le centre Esaïe 58 dans le but d’aider au chantier d’agrandissement. Elisa, qui les accompagne, nous dis quelques mots de la vie quotidienne sur place :
« La vie du centre est répartie entre diverses occupations nécessaires à l’éducation des enfants et à l’accueil en général : l’étude en classe, les tâches domestiques et les travaux agricoles en vue de l’autonomie alimentaire du centre.
Le samedi pas de cours pour les élèves. C’est l’occasion hebdomadaire de procéder à « l’assainissement » du centre (ramassage de tous les déchets et papiers qui traînent) ainsi que la lessive. Garçons et filles sont mis a contribution.


Les filles se rendent utiles en cuisine…


Et font aussi leur lessive.


Chaque matin dès 7 h les enfants sont debout pour un premier coup de nettoyage.
Le petit déjeuner est pris sous le préau puis à 8 h pile, le drapeau est hissé au centre de la cour, accompagné de l’hymne guinéen chanté par enfants et enseignants (obligation de l’Etat). L’uniforme aussi est obligatoire. Le centre a commandé les divers uniformes à un tailleur pour que chaque enfant scolarisé ait le sien.
Les cours ont lieu dans les différentes salles en fonction du niveau, de 8 h à midi 30 puis de 15 h à 17 h 30.


17 kilos de riz sont cuisinés chaque jour par les cuisinières, accompagnés d’une sauce dont les ingrédients sont achetés chaque matin au marché (feuilles de patate douce, de manioc, piments, poisson fumé…). Léontine et la jeune veuve de 30 ans Mamadama dont les 4 filles sont scolarisées au centre depuis la mort de son mari en septembre s’occupent de la préparation des repas. Plusieurs femmes ( souvent une maman d’un enfant accueilli au centre) viennent en visite pour plusieurs jours et qui s’ajoutent pour aider.
La culture du riz demande beaucoup de temps et d’efforts. On n’imagine pas du tout cela. Je n’ai pu participer qu’au séchage du riz donc je ne peux pas dire les efforts demandés pour le repiquage du riz, la plantation et la récolte, le vannage… Une fois que le riz avec son enveloppe est étuvé et laissé à tremper une nuit, il est étalé à la main sur de grandes bâches déployées. Quelques heures après un bain de soleil, on le retourne une fois, puis une deuxième. Une fois sec, il est mis dans de grands sacs et envoyé a Conakry pour être traité dans une machine qui sépare l’enveloppe du grain. Une fois les sacs « propres » récupérés, il faut encore le vanner pour séparer le grain d’une fine poussière et le laver avant la consommation….. C’est de longue haleine, surtout lorsque l’on sait qu’un sac de 50 kilos est terminé en trois jours.
Dans l’équipe cuisine j’ai oublié celle qui est appelée « Nierafoly » titre honorifique qui signifie « la Vieille » qui est au centre depuis quelques mois. Elle n’avait pas de domicile et vivait de la compassion des gens en donnant de l’aide en retour. Le centre lui a proposé le gîte et le couvert. Elle est extrêmement travailleuse et utile au quotidien. C’est elle uniquement qui opère le travail du séchage du riz expliqué ci-dessus. Elle cultive une jolie parcelle de terre dans les bas fonds qui porte beaucoup de fruits et part l’arroser et la désherber tous les jours ou tous les deux jours. Je l’ai accompagnée une fois pour l’aider à arroser avec l’aide d’un fidèle jeune garçon, Sékouba. C’était très physique. Elle pourvoit de temps en temps aux besoins du centre en condiments qu’elle cultive. Léontine et Daniel n’ont plus accepté qu’elle donne tout pour le centre. Cela lui permet d’en vendre régulièrement au marché.






Les plantations sont organisées par buttes de 2m sur 5 environ. Il y en a 16 ou 18 dans sa plantation.
Le centre a pour objectif de subvenir à ses besoins en légumes, c’est en cours avec le travail de l’ingénieur agronome employé : Joseph.
L’atelier solidaire en Bulgarie, ne fait pas grand bruit, mais produit beaucoup depuis quelques mois. Voici un panel des articles cousus récemment :
Les sacs « Anne »
Trousses et sacs
Les sacs de sport mini







Tous ces articles sont en vente à l’atelier Retim à Alès (30100), et sur les stands de diverses assemblées, ainsi que sur des marchés.
La prochaine vente RETIM aura lieu le jeudi 20 février à la mission Timothée à Anduze (30140).
Voici les dernières nouvelles des jeunes que Retim soutient au Centre d’accueil à Tananarive.


Les jeunes du CEP (Centre d’Ecoute et de Partage) se succèdent, les uns partent vers de nouveaux horizons et d’autres arrivent.
Fanilo et Francia se sont mariés tout récemment et sont partis travailler à Antsirabe où ils ont trouvé du travail grâce à une entreprise française dont le patron est chrétien. Ils y rejoignent Merlin et Emilie ainsi que Daniel et Martine avec lesquels une oeuvre missionnaire se met en place.


Adrianh quitte aussi le CEP pour le sud. De son côté, Elisa la couturière a trouvé du travail à 800 km. Elles laissent un vide au niveau des moniteurs d’enfants et d’ados. Espérons que d’autres jeunes prennent la relève.
Tolotra est en stage en hôtellerie, sa présence et son sérieux sont remarqués et appréciés. Le gérant semble disposé à le prendre et le former pour la fin de ses études. Tsilavina est aussi en stage, dans un garage automobile après sa formation théorique il fait face à la réalité du dur métier de mécanicien et de grosse réparation. Il s’applique avec enthousiasme.
Joana, après sa formation biblique, s’occupe de la maison et des jeunes pour des rencontres et des réunions et bientôt du poulailler.
Le jeune Junior se forme à l’informatique et poursuit des études de langue française.
Le CEP reçoit aussi une famille monoparentale avec 5 enfants en bas âge actuellement.
De bonnes machines à coudre ont été mises à disposition par Clotilde, une amie membre du comité du CEP. Cela permet à deux dames vivant non loin de venir coudre sur commande. Tahiana et Patricia, les deux femmes sont en pleine formation de perfectionnement aujourd’hui.
L’atelier a été créé en 2011 dans une pièce d’environ 12 m2, pris en étaux entre deux voisins. Il fallait veiller à ne pas utiliser les machines ni trop tôt le matin, ni dans l’après-midi, car entre 2h et 4h il fallait respecter la pause de midi bulgare. Pendant ces années, l’atelier a cependant bien fonctionné et a vu le passage d’une bonne quinzaine de couturières.
Cependant l’atelier et les dons de couturières grandissant, il devenait nécessaire d’allonger le temps de travail. Or comment embaucher à plein temps, s’il n’y est pas possible d’y coudre? Depuis l’arrivée de Joana parmi nous courant février se posait donc la question du déménagement de l’atelier, que nous avons finalement pu réaliser ce mois de juin.





Cependant les qualifications et le nombre de couturières grandissant, il devenait nécessaire d’allonger le temps de travail. Or comment embaucher à plein temps, s’il n’ est pas possible d’y coudre? Depuis l’arrivée de Joana parmi nous courant février se posait donc la question du déménagement de l’atelier, que nous avons finalement pu réaliser ce mois de juin.





Il a fallu d’abord isoler le sol du local choisi (qui reste très proche de chez nous). En effet, l’hiver, en position statique pendant plusieurs heures, les pieds des couturières auraient souffert. Nous avons donc mis un isolant mince et un parquet flottant.
Ensuite il a fallu monter les meubles puis déménager!






Les couturières disposent désormais d’un large poste de travail où nous pouvons nous tenir à 5, d’une vaste surface de découpe qui ne manque pas de ressources puisqu’il y a des tiroirs partout !
L’espace dont nous disposons maintenant nous est très agréable à toutes.
Nous en profitons pour vous présenter Evgenia, une voisine qui a de vrais talents de couturière et qui aime le travail soigné. Elle est avec nous depuis février également.

Joana a une formation dans la couture et son expérience nous est bien utile, c’est elle qui prend en charge désormais les débutantes qui se présentent à l’atelier et qui coordonne et vérifie l’ensemble du travail qui y est réalisé.


Nous avons également aménagé un espace pour pouvoir donner des cours de soutien aux enfants qui le souhaitent. La directrice de l’école privée Team Etud’ est venue prêter main forte aux bénévoles pendant ses vacances.

Marie-Neige
L’accueil d’enfants dans le centre en Guinée Conakry a tout de suite soulevé la question de leur scolarisation. Etant situé assez loin de la ville, le plus simple a été de créer une école sur place. Celle-ci accueille non seulement les enfants du centre, mais aussi certains enfants des environs.





L’école a été organisée en deux classes, la première a des enfants de 6 à 13 ans, et regroupe trois niveaux. La seconde, de niveau CM1, a des enfants de 8 à 14 ans. Vous l’avez compris les niveaux sont très disparates, les deux instituteurs Elie et Gédéon doivent donc s’adapter.
Les calendriers sont en vente auprès des correspondantes RETIM dans toutes les églises de la Mission Timothée, ainsi qu’à l’accueil de la Mission à Anduze (30140) ou à la boutique « L’atelier Retim » à Alès (30100).
Il mesure 33 cm par 23 cm fermé et et 33 cm par 46 cm lorsqu’il est ouvert.
Prix : 10 €
Quelques jours passés à Talatamaty avec Mamy et Vololona, les responsables du CEP (Centre d’Ecoute et de Partage), nous ont permis de bénéficier à nouveau du cadre calme et verdoyant du CEP qui apparaît comme un havre de paix en comparaison avec l’agitation et l’air saturé de gaz d’échappement de la ville de Tananarive. Nous avons pu vivre un weekend avec les jeunes qui gravitent autour de la maison d’accueil.

Une assemblée se réunit tous les dimanches et le samedi reste la journée des enfants et des jeunes. Les premiers arrivent dès l’aube. Mamy réunit son équipe de moniteurs pour leur donner une exhortation avant que chacun prenne en charge son groupe. Ces jeunes ( pour la plupart résidents au CEP) prennent visiblement à cœur ce travail. Mamy leur explique que ce n’est pas une morale qu’ils ont à transmettre mais une vie, la vie éternelle. C’est en vue de la vie éternelle que tout ce travail se fait.

Les jeunes ont l’habitude de se réunir ensuite à 14h30. Ils sont une quinzaine.

Quelques nouvelles des jeunes du CEP (hébergés ou non) :
Serge travaille actuellement, son temps au CEP lui a permis de terminer ses études.

Sahaza

Adriana
La récolte de miel étant commencée, nous avons posé une liste de questions à notre amie apicultrice à Slivovik. Nous laissons la parole à Lydie-Anne :
« J’ai donc 20 ruches installées sur mon terrain, en haut, dans la dernière rue du village. »

« L’arrière du terrain donne sur des terres agricoles. Cette année, des tournesols ont été plantés. »

« Sur ces 20 ruches, il y avait 7 nouveaux essaims de cette année (un nouvel essaim ne donne en général pas de miel la première année, le temps de se développer et remplir la ruche). Il y avait aussi 3 ruches très faibles en sortie d’hiver, qui ont peu à peu grandi, mais n’ont pas donné de miel. Sur cette photo, les ruches les plus fortes sont celles qui ont le plus d’étages (les hausses) »
« Le rucher est fonctionnel (il reste quelques finitions à faire, du style évacuation d’eau, peinture,…) depuis un mois environ. C’est Ivo, le fils de Sonia et Ivan, qui a posé le carrelage. »
« Je n’ai fait qu’une récolte cette année : le printemps est arrivé très tard (il a neigé sur Slivovik jusqu’au 23 mars). Ensuite, il a fait très beau, l’acacia était en fleurs un mois plus tard (fin avril) mais les abeilles n’étaient pas encore prêtes (pas assez de population pour faire une récolte). De toutes façons, je n’aurais pas pu faire la récolte, la miellerie n’était pas encore prête, et comme j’ai Kamélia et les enfants à la maison, je n’avais pas la place non plus chez moi. Mais si l’acacia donne bien l’année prochaine, ou s’il y a du tournesol, il y aura une récolte au printemps et une autre en été. »

« En général, je travaille seule pour le moment. Pour quelques tâches, je reçois de l’aide. Là, c’était au printemps, quand Samuel et Elizabeth étaient chez moi. On a filé et ciré les cadres : on perce les cadres en haut et en bas, puis on fait passer un fil de fer sur lequel on pose une plaque de cire. Les abeilles étireront ensuite cette cire (elles construiront leurs alvéoles). Radi et Martin étaient très attentifs. »

Pour la récolte, j’ai également besoin d’aide, parce que c’est assez physique (et il faisait chaud : 30°C avec une combinaison…) ! Cette année, Nikolaï a pu m’aider. Ici, un très beau cadre de miel complètement operculé.

Dans la miellerie. Nikolaï tient un cadre de miel operculé (c’est à dire fermé par une petite couche de cire). Sur la table derrière, le bac à désoperculer. On utilise pour cela soit un couteau, soit une petite herse à désoperculer. La petite herse se trouve en haut du bac sur cette photo. Le cadre posé sur le bac est désoperculé.

« En ce moment, le miel est dans un maturateur (un gros seau) pour encore une semaine. On le mettra en pots sans doute la semaine prochaine avec Kamélia. Pour l’instant, cette activité ne donne pas de travail à grand monde. Seules certaines parties peuvent être faites avec Kamélia, mais avec ses enfants, je ne peux pas faire de visite des ruches avec elle, par exemple. L’année dernière, Nikolaï avait une ruche sur mon terrain et Lioubomir en avait deux. Nikolaï a acheté 10 ruches qu’il a installées sur le terrain de Markus et il compte en acheter 10 autres l’année prochaine. »
Lydie-Anne
Nous vous enverrons des photos de la mise en pots dans quelques jours…
À bientôt
Les arrivages d’articles en provenance de Bulgarie affluent toujours régulièrement. Nous souhaitons vous présenter une partie des derniers articles sortis.
Du côté de l’atelier bois, Emo et Iva proposent quelques nouveautés : des sièges pour jeunes enfants, des cintres petits format :
Et pour les plus grands des objets joignant l’utile à l’agréable :
Pour ce qui est de l’arrivage textile des Ateliers Bulgares voici en échantillon :
Des serviettes à élastique pour les enfants de 18 mois à 5 ans, des capes de bain, et des sacs à pain.

Serviettes à élastique en lin imprimé
*Pour en savoir plus sur Emo et Yva nous vous invitons à relire l’article les concernant sur le blog RETIM – Le bois : porte ouverte.