Guinée Conakry mars 2020

Chapitre 1 : La vie quotidienne

Une équipe d’amis vient de quitter la France pour rejoindre le centre Esaïe 58 dans le but d’aider au chantier d’agrandissement. Elisa, qui les accompagne, nous dis quelques mots de la vie quotidienne sur place :

« La vie du centre est répartie entre diverses occupations nécessaires à l’éducation des enfants et à l’accueil en général : l’étude en classe, les tâches domestiques et les travaux agricoles en vue de l’autonomie alimentaire du centre.

Le samedi pas de cours pour les élèves. C’est l’occasion hebdomadaire de procéder à « l’assainissement » du centre (ramassage de tous les déchets et papiers qui traînent)  ainsi que la lessive. Garçons et filles sont mis a contribution.

Les filles se rendent utiles en cuisine…

Et font aussi leur lessive.

Chaque matin dès 7 h les enfants sont debout pour un premier coup de nettoyage. 

Le petit déjeuner est pris sous le préau puis à 8 h pile, le drapeau est hissé au centre de la cour, accompagné de l’hymne guinéen chanté par enfants et enseignants (obligation de l’Etat). L’uniforme aussi est obligatoire. Le centre a commandé les divers uniformes à un tailleur pour que chaque enfant scolarisé ait le sien. 

Les cours ont lieu dans les différentes salles en fonction du niveau, de 8 h à midi 30 puis de 15 h à 17 h 30.

17 kilos de riz sont cuisinés chaque jour par les cuisinières, accompagnés d’une sauce dont les ingrédients sont achetés chaque matin au marché (feuilles de patate douce, de manioc,  piments, poisson fumé…). Léontine et la jeune veuve de 30 ans Mamadama dont les 4 filles sont scolarisées au centre depuis la mort de son mari en septembre s’occupent  de la préparation des repas.  Plusieurs femmes ( souvent une maman d’un enfant accueilli au centre) viennent en visite pour plusieurs jours et qui s’ajoutent pour aider.

La culture du riz demande beaucoup de temps et d’efforts. On n’imagine pas du tout cela. Je n’ai pu participer qu’au séchage du riz donc je ne peux pas dire les efforts demandés pour le repiquage du riz, la plantation et la récolte, le vannage… Une fois que le riz avec son enveloppe est étuvé et laissé à tremper une nuit, il est étalé à la main sur de grandes bâches déployées. Quelques heures après un bain de soleil, on le retourne une fois, puis une deuxième. Une fois sec, il est mis dans de grands sacs et envoyé a Conakry pour être traité dans une machine qui sépare l’enveloppe du grain. Une fois les sacs « propres » récupérés, il faut encore le vanner pour séparer le grain d’une fine poussière et le laver avant la consommation….. C’est de longue haleine, surtout lorsque l’on sait qu’un sac de 50 kilos est terminé en trois jours.

Dans l’équipe cuisine j’ai oublié celle qui est appelée « Nierafoly » titre honorifique qui signifie « la Vieille » qui est au centre depuis quelques mois. Elle n’avait pas de domicile et vivait de la compassion des gens en donnant de l’aide en retour. Le centre lui a proposé le gîte et le couvert. Elle est extrêmement travailleuse et utile au quotidien. C’est elle uniquement qui opère le travail du séchage du riz expliqué ci-dessus. Elle cultive une jolie parcelle de terre dans les bas fonds qui porte beaucoup de fruits et part l’arroser et la désherber tous les jours ou tous les deux jours. Je l’ai accompagnée une fois pour l’aider à arroser avec l’aide d’un fidèle jeune garçon, Sékouba. C’était très physique. Elle pourvoit de temps en temps aux besoins du centre en condiments qu’elle cultive. Léontine et Daniel n’ont plus accepté qu’elle donne tout pour le centre. Cela lui permet d’en vendre régulièrement au marché.

Les plantations sont organisées par buttes de 2m sur 5 environ. Il y en a 16 ou 18 dans sa plantation.

Le centre a pour objectif de subvenir à ses besoins en légumes, c’est en cours avec le travail de l’ingénieur agronome employé : Joseph.

 

Ce qui est cousu chaque jour en Bulgarie :

L’atelier solidaire en Bulgarie, ne fait pas grand bruit, mais produit beaucoup depuis quelques mois. Voici un panel des articles cousus récemment :

Les sacs « Anne »

Trousses et sacs

Les sacs de sport mini

Les chaussons de la naissance à la taille 46, les bavoirs, les kits pour langer bébé, les vide-poches, les anneaux de dentition…
Même des fruits et des légumes crochetés pour la dînette.

Tous ces articles sont en vente à l’atelier Retim à Alès (30100), et sur les stands de diverses assemblées, ainsi que sur des marchés.

La prochaine vente RETIM aura lieu le jeudi 20 février à la mission Timothée à Anduze (30140).

Moisson à Coyah et construction d’une nouvelle case

Les bas-fonds cultivés autour du Centre Esaïe 58 permettent chaque année de récolter du riz destiné à la consommation des personnes accueillies dans l’orphelinat. Nos amis Guinéens se mobilisent tous du plus petit au plus grand pour aider aux différents travaux de la récolte.

Une moissonneuse a été louée pour la récolte ..

… ce sont ensuite les résidents du centre qui ont pris en charge les différentes étapes : battage, vannage, décorticage et séchage.  

Comme il restait un surplus de briques à l’issue des travaux d’agrandissement, l’équipe du Centre Esaïe 58 a entrepris de les utiliser pour construire une nouvelle petite case (une chambre et un petit sanitaire).  Elle permettra d’accueillir les visiteurs, et devrait déjà être terminée pour recevoir une partie de l’équipe française fin février lors du camp de travail prévu de longue date. Tous les enfants ont participé à cette construction avec beaucoup de motivation ! 

Daniel T.

Les étudiants du CEP

Voici les dernières nouvelles des jeunes que Retim soutient au Centre d’accueil à Tananarive.

Sahaza a mis sur pied une petite chorale qui chante en français et en malgache. C’est un très bon musicien. Il s’attelle aussi à la traduction de chants de la mission Timothée en malgache.

Les jeunes du CEP (Centre d’Ecoute et de Partage) se succèdent, les uns partent vers de nouveaux horizons et d’autres arrivent.

Fanilo et Francia se sont mariés tout récemment et sont partis travailler à Antsirabe où ils ont trouvé du travail grâce à une entreprise française dont le patron est chrétien. Ils y rejoignent Merlin et Emilie ainsi que Daniel et Martine avec lesquels une oeuvre missionnaire se met en place.

Adrianh quitte aussi le CEP pour le sud. De son côté, Elisa la couturière a trouvé du travail à 800 km. Elles laissent un vide au niveau des moniteurs d’enfants et d’ados. Espérons que d’autres jeunes prennent la relève.

Tolotra est en stage en hôtellerie, sa présence et son sérieux sont remarqués et appréciés. Le gérant semble disposé à le prendre et le former pour la fin de ses études. Tsilavina est aussi en stage, dans un garage automobile après sa formation théorique il fait face à la réalité du dur métier de mécanicien et de grosse réparation. Il s’applique avec enthousiasme.

Joana, après sa formation biblique, s’occupe de la maison et des jeunes pour des rencontres et des réunions et bientôt du poulailler.

Le jeune Junior se forme à l’informatique et poursuit des études de langue française.

Le CEP reçoit aussi une famille monoparentale avec 5 enfants en bas âge actuellement.

De bonnes machines à coudre ont été mises à disposition par Clotilde, une amie membre du comité du CEP. Cela permet à deux dames vivant non loin de venir coudre sur commande. Tahiana et Patricia, les deux femmes sont en pleine formation de perfectionnement aujourd’hui.

Les Ateliers Bulgares déménagent

L’atelier a été créé en 2011 dans une pièce d’environ 12 m2, pris en étaux entre deux voisins. Il fallait veiller à ne pas utiliser les machines ni trop tôt le matin, ni dans l’après-midi, car entre 2h et 4h il fallait respecter la pause de midi bulgare. Pendant ces années, l’atelier a cependant bien fonctionné et a vu le passage d’une bonne quinzaine de couturières. 
Cependant l’atelier et les dons de couturières grandissant, il devenait nécessaire d’allonger le temps de travail. Or comment embaucher à plein temps, s’il n’y est pas possible d’y coudre? Depuis l’arrivée de Joana parmi nous courant février se posait donc la question du déménagement de l’atelier, que nous avons finalement pu réaliser ce mois de juin. 

Cependant les qualifications et le nombre de couturières grandissant, il devenait nécessaire d’allonger le temps de travail. Or comment embaucher à plein temps, s’il n’ est pas possible d’y coudre? Depuis l’arrivée de Joana parmi nous courant février se posait donc la question du déménagement de l’atelier, que nous avons finalement pu réaliser ce mois de juin.

Il a fallu d’abord isoler le sol du local choisi (qui reste très proche de chez nous). En effet, l’hiver, en position statique pendant plusieurs heures, les pieds des couturières auraient souffert. Nous avons donc mis un isolant mince et un parquet flottant. 
Ensuite il a fallu monter les meubles puis déménager!

Les couturières disposent désormais d’un large poste de travail où nous pouvons nous tenir à 5, d’une vaste surface de découpe qui ne manque pas de ressources puisqu’il y a des tiroirs partout !

L’espace dont nous disposons maintenant nous est très agréable à toutes. 

Nous en profitons pour vous présenter Evgenia, une voisine qui a de vrais talents de couturière et qui aime le travail soigné. Elle est avec nous depuis février également.

Joana a une formation dans la couture et son expérience nous est bien utile, c’est elle qui prend en charge désormais les débutantes qui se présentent à l’atelier et qui coordonne et vérifie l’ensemble du travail qui y est réalisé.

Joana
Les chaussons cousus aux Ateliers Bulgares

Nous avons également aménagé un espace pour pouvoir donner des cours de soutien aux enfants qui le souhaitent. La directrice de l’école privée Team Etud’ est venue prêter main forte aux bénévoles pendant ses vacances.

Marie-Neige

Entretien avec Daniel Tolno

Le responsable du Centre Esaïe 58 en Guinée est venu quelques jours en France, nous avons saisi l’occasion pour lui poser quelques questions sur la vie quotidienne au Centre :

Retim : Nous savons que du riz est cultivé chaque année. Y en aura-t-il à nouveau?

Daniel Tolno : L’AAEG (Aide Aux Enfants de Guinée) continue à cultiver du riz pour conduire le Centre à l’autonomie alimentaire. Cette année nous avons voulu cultiver cinq hectares de riz, mais nous sommes empêchés par le propriétaire du bas-fond. Pour avoir cinq hectares nous avons proposé de louer quatre autres à un tiers.

Retim : Combien y a-t-il de récoltes par an ?

D.T. : Une récolte par an.

R. : Y a-t-il d’autres cultures ? Lesquelles ?

D.T. : En plus du riz nous cultivons des légumes en saison sèche. Ces légumes sont utilisés pour les condiments. Il est difficile de chiffrer la rentabilité de ces produits maraîchers parce que le rendement était médiocre pour cette saison.

R. : Ces productions peuvent-elle couvrir le besoin en riz du Centre Ésaïe 58 ?

D. T. : Même si nous avons récolté 5 tonnes l’année dernière, ces productions ne peuvent pas couvrir complètement les besoins en riz du Centre Ésaïe 58 parce que le nombre de personnes accueillies s’accroît chaque trimestre. 17 personnes pour le premier trimestre de 2017. Le troisième trimestre de 2017  nous avons compté 27 personnes au Centre. Le 15 septembre 2018 le Centre avait un effectif de 42 personnes dont 34 enfants et 8 encadrants. Ce changement en effectif se justifie par le besoin d’accueil qui se présente à nous.

R. : Qui cultive les champs ?

D. T. : En 2017 l’agriculture était faite par tous les encadrants et d’autres personnes qui venaient des villages voisins. Du labour à la récolte 45 personnes. L’an passé nous avons utilisé les machines pour labourer et récolter du riz. Ceci a réduit la main d’œuvre et a donné un rendement meilleur. Cette année nous avons engagé un agronome en vue de promouvoir une meilleure récolte. Mais nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés : le décès de ses parents.

R.: Avez-vous des animaux au Centre ?

D. T. : Nous avons deux chiennes au Centre. Elles jouent le rôle de gardien de nuit. Nous avons aussi des poules et les coqs qui nous servent pour leur chair.

R. : Comment les enfants participent-il au travaux liés à l’agriculture?

D. T. : Les enfants aident aux activités agricoles selon le besoin et leur capacité. La surveillance des oiseaux, le transport du riz et quelques matériels au bas-fond. Ils apportent le repas aux travailleurs qui travaillent dans le bas-fond. Ils participent au repiquage du riz. Ils participent aussi à l’arrosage des cultures maraîchères : tomates, aubergines, combo et maïs.

R. : Y a-t-il de nouveaux enfants accueillis depuis le passage de Daniel et Jérémie en février?

D.T. : Depuis le départ de Daniel et Jérémie en février 2019 nous avons accueilli un enfant. Elle s’appelle Sita Mansaré âgée de trois ans.

R. : Peux-tu nous rappeler le planning de l’année scolaire en Guinée? La rentrée est-elle en septembre comme en France?

D.T. : Le système de formation en Guinée est axé sur le modèle français. Normalement la rentrée est en septembre. Mais l’instabilité politique et la grève des enseignants font que ce programme est troublé. Cette année par exemple les enseignants ont fait 4 mois de grève. Ce qui a joué sur l’exécution des programmes scolaires au niveau national. Ceci va aussi agir sur la rentrée scolaire prochaine. Mais École Ésaïe 58 échappe à cette perturbation parce que nous sommes éloignés du centre ville et que les enfants sont accueillis et suivent les cours sur place. Cependant les grands enfants qui sont au collège et au lycée ne sont pas épargnés par cette perturbation même s’ils attendent la rentrée au Centre Esaïe 58.

R. : Nous sommes actuellement au mois de juin. En France ce sont les examens de fin d’étude (brevet, baccalauréat). Est-ce le cas en Guinée ?

D.T. : Normalement ça devrait être le même cas en Guinée. Mais avec la perturbation des cours le brevet et le baccalauréat sont reportés pour le mois de juillet. Et là encore les dates restent à définir.

Une classe dans la nouvelle aile du centre.

R. : Les enfants du Centre devront-ils passer des examens scolaires ? Certains passent-t-ils le bac ?

L’an passé nous avons eu des enfants du Centre qui ont passé les examens nationaux. Mais cette année nous n’avons aucun candidat. Cependant l’an prochain nous aurons 13 candidats aux examens nationaux.

R.: Certains d’entre eux passeront-ils le bac ?

D.T. : Oui. Damaris devra passer le bac l’an prochain.

R. : Avez-vous aussi deux mois de vacances d’été ? Que font les enfants pendant ce temps? Comment sont-ils occupés ?

Daniel T. : Oui. Nous avons deux mois de vacances d’été. Pendant cette période certains enfants vont saluer les amis, les familles d’accueil. Certains restent au Centre et aident aux travaux du bas-fond. Ceux qui ont des difficultés scolaires reçoivent les cours de mise à niveau. Nous recevrons aussi les nouveaux accueillis pour l’année académique 2019-2020.

Merci Daniel, pour avoir pris le temps de nous répondre.

En Bulgarie : l’huile de noix et le nillon de noix

Un nouveau produit issu de nos ateliers:

L’huile de noix

Il y a des noix à casser pour tout le monde… 🙂

Pression au moulin de Sévery en Suisse

Mise en bouteille, l’huile de noix est prête à être vendue!

Nous proposons aussi du nillon de noix, la poudre issue de la torréfaction et de la pression des cerneaux. Très savoureuse et nourrissante, elle est riche en oméga 3. Elle s’utilise en pâtisserie.

Pour ceux qui souhaitent se lancer, voici une recette de petits sablés au nillon (25 à 30 sablés)

Ingrédients :

  • 125g de beurre mou
  • 60g de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 50g de nillon
  • 120g de farine
  • 1 à 2 cuiller à soupe d’huile de noix
  • zeste de citron

Sabler et mélanger le tout, former un boudin, laisser reposer, couper des rondelles d’env. 1/2 centimètre. Cuire env. 10 minutes à 200°C. Eventuellement pour affiner : tremper la moitié du biscuit dans du chocolat noir fondu.

Et pour ceux qui le souhaite : voici plus de recettes dans le fichier joint

L’école Esaïe 58

L’accueil d’enfants dans le centre en Guinée Conakry a tout de suite soulevé la question de leur scolarisation. Etant situé assez loin de la ville, le plus simple a été de créer une école sur place. Celle-ci accueille non seulement les enfants du centre, mais aussi certains enfants des environs.

L’école a été organisée en deux classes, la première a des enfants de 6 à 13 ans, et regroupe trois niveaux. La seconde, de niveau CM1, a des enfants de 8 à 14 ans. Vous l’avez compris les niveaux sont très disparates, les deux instituteurs Elie et Gédéon doivent donc s’adapter.

Il n’y a pas de classe de niveau collège au centre, les collégiens doivent donc se rendre à Coyah pour continuer leur scolarité. Ils y sont emmenés chaque matin grâce à la moto du Centre !

Agrandissement du Centre Esaïe 58 en Guinée

Voici l’ensemble des résidents du Centre Esaïe 58. A gauche, Daniel et Léontine, les responsables. Avec la guitare, Gédéon l’instituteur des petits, à sa gauche, Esaïe, le coursier et gardien du Centre, à gauche duquel se trouve Elie, l’instituteur des grands. Le Centre a aussi embauché un agriculteur, Joseph, pour gérer les plantations de riz ainsi que le potager.

L’avancement des travaux

Sur cette photo, la deuxième aile du bâtiment ; la première partie est dissimulée par les arbres sur la gauche et par le nouveau bâtiment

Les murs de briques de l’étage sont déjà montés. On distingue 7 chambres. 3 pour les garçons et 3 pour les filles, une chambre pour un couple. Chaque chambre comprendra 2 lits superposés ( 4 lits par chambre). Un bloc sanitaire au centre.

Au rez-de-chaussée, en revanche, tout est encore à faire. Les stocks de briques sont déjà prêts. Nous projetons de munir le Centre d’une bonne machine à briques pour pouvoir éviter de faire appel à une entreprise et créer un emploi sur le Centre. Pour ceux qui s’en souviennent, une telle machine avait déjà été envoyée, mais elle s’est rapidement trouvée hors service car de mauvaise qualité.

Le Centre Esaïe 58

Au centre, le bâtiment principal avec ses deux ailes, à gauche après le palmier, on aperçoit un toit de chaume, c’est le préau (appelé « le hangar ») où tous se réunissent pour la classe, pour les repas et la réunion du soir. Sur la droite, se trouvent deux « cases » : la première accueille les invités, composée de deux chambres et une salle de bain, la seconde est un kiosque ouvert qui peut abriter des petites réunions de groupe. Les terres cultivables (bas-fonds) se trouvent à 10 minutes à pied.

Nous espérons que ces quelques images vous permettront de vous faire une idée plus précise du site et de son organisation.

La boutique « L’atelier Retim » a déjà plus d’un an…

« L’atelier Retim », petite boutique à Alès dans le Gard présente les articles créés par les bénévoles ainsi que les fabrications des Ateliers Bulgares et Malgaches.

Les revenus de ces ventes permettent à l’association de remplir les missions d’aide et de soutien auxquelles elle s’est engagée – consulter la rubrique « Nos actions » pour en savoir davantage !

A « L’Atelier Retim », vous trouverez du linge de maison, de la décoration, des cadeaux de naissance, des jouets, des accessoires de mode, des chaussons et même des tableaux ! Une véritable caverne d’Ali Baba, à visiter absolument!

Ici se trouvent les chaussons disponibles de la taille naissance à la taille 46

Ouvert du lundi au samedi

de 10h à 12h et de 14h à 19h

9 quai Boissier de Sauvages, Alès (30)

atelier.retim@gmail.com