Que sont devenus les anciens pensionnaires du CEP ?

à Antananarivo, Madagascar – Février 2025

Voilà bientôt 15 ans que l’association Retim soutient le CEP, qui a vu le jour en 2009 dans le quartier de Talamaty à Antananarivo! Beaucoup d’étudiants y ont séjourné et ont été soutenus, pendant des durées de 2 à 4 ans. Ensuite ils ont pris leur envol, chacun est parti avec un diplôme en poche et aujourd’hui ils ont presque tous un emploi. La dure réalité de la vie à Madagascar n’a pas toujours permis à chacun d’obtenir un emploi dans le domaine de leurs études, mais pour la majorité, cela a été possible. Une d’entre eux a trouvé une place pour continuer à étudier à Montpellier. Les autres sont restés au pays, ont mûri et deviennent des soutiens pour les plus jeunes.

Quelques rencontres au centre ont créé des amitiés et parfois des mariages, et les plus anciens ont maintenant des enfants. Deux couples s’engagent dans l’œuvre missionnaire : l’un d’entre eux auprès de Mamy et Vololona au CEP et un autre à Antsirabe dans le centre missionnaire Tsarafaritra. Ils suivent actuellement une formation biblique.

Parmi les anciens pensionnaires nous comptons une sage-femme, une assistante comptable, un commercial et responsable de stock, une assistante dans une entreprise de transport, un responsable qualité dans une biscuiterie-confiserie, une caissière – responsable commerciale, et un chef réceptionniste dans un hôtel. Et cette liste n’est pas exhaustive!

Pour les étudiants soutenus actuellement au CEP, janvier est le début d’une nouvelle année académique.

Nos deux étudiants en deuxième année de licence ont validé leur année! Ils sont sur la dernière ligne droite avant leur diplôme final. La jeune fille en première année de licence, qui aide aussi au club d’enfants du centre, a validé son année. Et enfin, un dernier étudiant a réussi à entrer dans une université connue pour son sérieux et sa fiabilité, il poursuit des études d’informatique et de mathématiques.

Le Cep, au gré des talents des divers étudiants a toujours organisé des formations pour les jeunes. Il y a eu longtemps des cours de dessin, et depuis quelques années des cours de guitare. Actuellement, un étudiant anime des cours d’informatique. Ceux-ci permettent aux jeunes de transmettre un savoir-faire mais aussi de se rencontrer et de partager leur foi.

Merci à Vololona pour ces nouvelles

A bientôt

Priscille

Soutien au centre Tsarafaritra – ONG Timothée Accueil Jeunesse

A Madagascar, Anstirabe, novembre 2024

Ce centre d’accueil protestant au service de la jeunesse reçoit enfants et jeunes chaque semaine et lors et de camps et colonies, cherche aussi à les former en vue de trouver un emploi. Ainsi, l’activité principale reste l’accueil même si la petite activité agricole permet d’employer mais aussi de nourrir les personnes du centre.

En août 2024, nous vous avons présenté le lancement d’un projet en vue de créer de l’emploi : une usine de transformation de produits agricoles.

Les idées se sont concrétisées et les premiers cafés torréfiés viennent d’être vendus. L’équipe en est encore au stade expérimental mais elle embauche déjà 2 personnes à mi-temps. Les 2 principaux salariés apprennent à faire tout le travail depuis l’achat de la matière première jusqu’à l’emballage des produits transformés et prêts à la vente. Une personne supplémentaire fabrique les emballages en textile. Le café choisi vient d’Ambanja (région nord ouest, vers Nosy be).

A l’avenir, le centre projette même de torréfier son propre café : des jeunes pousses ont été plantées dans ce but!

La vie au centre a connu beaucoup de changements ces derniers mois. Plusieurs chantiers de rénovation ont pu être menés et l’équipe sur place s’est vue augmenter grâce à la venue d’un jeune couple franco-malgache et la famille de Merlin et Emilie qui a emménagé sur place venant apporter leur soutien à Jean-David et Stéphanie. Les objectifs du centre protestant et de son ONG Timothée Accueil et Jeunesse, sont détaillés sur le site de l’ONG.

La semaine se déroule au rythme des réunions bibliques pour les jeunes et les enfants , puis le dimanche pour tous les âges. Une collation est servie tous les dimanches midi et les dimanches après-midi.

Un minibus a pu être financé par notre association pour le centre.

A Madagascar 50% de la population a moins de 18 ans et la mortalité infantile atteint encore des taux très élevés : 70 enfants de moins d’un an pour 1000 naissances alors qu’en France nous sommes à 3,7 décès d’enfants de moins d’un an pour 1000 naissances en 2021. Moins de la moitié des ménages (48 %)
s’approvisionnent en eau de boisson auprès d’une source améliorée.

Ces quelques notions pour brosser un tableau rapide du contexte où intervient l’ONG.

Priscille avec l’aide d’Emilie et Jean-David

Lancement d’un projet à Antsirabe

Nos amis missionnaires à Antsirabe nous ont fait part d’un projet visant à donner du travail aux jeunes malgaches sans qualification particulière. L’idée est de lancer une activité de transformation de produits agricoles. Antsirabe est surnommée « le garde manger de Madagascar » car le climat permet une agriculture riche.

Le projet se ferait donc en partenariat avec les agriculteurs locaux. Alexandre qui fréquente le centre depuis 2 ans a travaillé déjà dans le négoce des matières premières. Il a le profil pour gérer la première étape de l’achat de la matière première auprès des agriculteurs.

voici les 3 produits qui sont visés :

– huile de soja / arachide / tournesol : l’huile est une matière de première nécessité, néanmoins la plupart de l’huile alimentaire de qualité est importée d’Egypte, d’Inde ou d’Europe.

– le café: déjà 85 plants de café Arabica Bourbon de qualité ont été plantés.

– l’aloe Vera: très prisé en cosmétique. Une centaine de plants a déjà été planté.

Notre association RETIM a été sollicitée pour financer :

– Une presse et filtre à huile

– Un torréfacteur de café

– L’aménagement de poste pour lavage, mixage, traitement de l’aloe Vera

Pour le moment l’usine est en cours d’aménagement. Elle est située à proximité du centre d’accueil ce qui est très pratique. Des travaux étaient nécessaires pour refaire le toit et aménager les différents espaces pour les postes de travail.

Les travaux ont bien avancés le démarrage de l’activité ne saurait plus tarder. Plusieurs jeunes malgaches sont déjà pressentis pour y travailler. C’est une joie de pouvoir contribuer à leur donner de quoi subvenir aux besoins de leurs familles.

Soutien d’étudiants et d’apprentis à Madagascar

Le Cep, Centre d’écoute et de partage à Antananarivo, avril 2024

Actuellement 6 jeunes sont accueillis au Cep et soutenus par Retim pour leur scolarité. L’association permet aussi l’accès à des soins médicaux quand cela est nécessaire. Mamy et Vololona, les responsables, ainsi que Sahaza et sa famille prennent soin d’eux au quotidien et les aident dans leur parcours d’insertion dans le monde du travail.
Miarsou a fréquenté les groupes d’enfants dès les premières années d’ouverture du CEP. Elle poursuit maintenant des études d’infirmière.

Oginette vient de terminer ses études de comptable. Elle loge encore un peu au CEP car sa situation est précaire, elle commence tout juste un travail.

Fioanana (avec le T-shirt rouge) fait des études dans l’agro-alimentaire. Il est actuellement en stage dans l’entreprise de Serge (un ancien étudiant qui a maintenant un poste en tant que contrôleur de qualité)

Fabrice fait des études d’informatique en première année. C’est le fils de la cuisinière embauchée au CEP.

Fitiavana (à droite) fait également des études en informatique deuxième année.

Larry (à gauche) est dans la même classe d’informatique de Fitiavana.

Soadine a terminé ses études de sage-femme et vient de quitter le CEP. Elle est très reconnaissante pour tout le soutien dont elle a bénéficié ces dernières années pour mener à bien ses études.

Pour les soutenir divers moyens sont expliqués sur notre page « comment nous aider? »

A bientôt

Michèle et Priscille

Rénovation du centre Tsarafaritra à Antsirabe

Le centre avait besoin d’un rafraîchissement, nous avons pu y contribuer!

Le bâtiment visible sur la photo est dédié à l’accueil des colonies de vacances avec des dortoirs à l’étage. Au rez-de-chaussée se trouve une grande salle avec une scène qui peut être séparée en deux selon les besoins : elle sert tantôt aux réunions d’enfants, aux cultes et comme salle de réfectoire.

Visite au CEP à Madagascar, fin février 2022

La maison principale du CEP

Daniel, Christiane, Jérémie et Priscille sont allés récemment chez les missionnaires présents à Madagascar: un poste se trouve à Antananarivo, le CEP, Centre d’Ecoute et de Partage, où sont principalement hébergés des étudiants soutenus par Retim. L’autre poste se situe à 171 kms plus au sud, à Antsirabé. C’est également un lieu d’accueil appelé centre Tsarafaritra où peuvent séjourner des missionnaires et se tenir des camps ou colonies pour enfants.

Nous allons aujourd’hui vous présenter les 7 étudiants hébergés au CEP, et donner quelques nouvelles des anciens étudiants.

Deux étudiantes étudient la comptabilité, Fiderana et Oginette. La première nous a témoigné sa reconnaissance car après avoir obtenu le bac, ses parents n’avaient plus les moyens de financer ses études. Elle est venue 3 fois frapper à la porte du CEP pendant le confinement pour obtenir une place au centre. Le 25 février, elle a passé ses examens finaux, il ne lui reste plus qu’un stage pratique et elle pourra chercher un emploi.

Nantenaina apprend le métier de dépanneur électronique, Andry fihobiana étudie le marketing-commerce. Goshenn prépare son bac, tout en suivant des cours en construction métallique. Saoline est en école de sage-femme et Fitiavana étudie l’informatique. Ce dernier est le fils de missionnaires malgaches partis aux Comores, également soutenus par Retim.

En plus des 7 étudiants, se trouvent sur la photo : Mamy et Vlon tout à droite, ainsi que des amis proches, Sousou et Mamy. Deux anciens étudiants avec leurs femmes et leurs enfants : Jon et Sahaza.

Les anciens étudiants :

Sahaza après avoir bénéficié du soutien de Retim pour ses études, a trouvé du travail dans une entreprise du bâtiment; il est marié à Stefania et ils ont deux enfants. C’est lui qui préside notre petite réunion.

Jon a été soutenu pour faire l’institut biblique de CEFOI, il est marié à une sage femme qui n’obtient que des contrats à durée déterminée car elle refuse de pratiquer les IVG à cause de sa foi.

Serge n’est pas présent, mais il a aussi un bon poste dans l’agroalimentaire. Il est marié et a un enfant.

Elisa la couturière, vit aussi à Antananarivo, elle est mariée et a deux enfants.

Francia et Fanilo sont allés à Antsirabé pour le travail : ils travaillent pour ErgoMada, une entreprise française de services et aident aussi au travail d’accueil du centre. Francia participe à l’encadrement des enfants le dimanche.

Adrianah est actuellement en France pour continuer ses études.

Francia et Fanilo avec leur petite Ando
L’annexe où logent les garçons
Dans la maison principale, à gauche, habitent les filles ainsi que Mamy et Vlon
Le Cep, un îlot de verdure au milieu de la grande ville

Madagascar, janvier 2021

Antsirabe

Par ces quelques lignes, Stéphanie nous fait part de son travail à la petite infirmerie. Selon ses dires il ne s’agit que de petits soins et de quelques gouttes dans l’océan des besoins là-bas.

« Je tenais à remercier Retim pour l’aide que l’on reçoit. Ça permet de rendre de petits services à la population alentour comme donner des anti-douleurs, des anti-inflammatoires ou faire des pansements sans se soucier du côté financier. Par exemple, comme cette petite fille de 7 ans qui avait des plaies infectées aux jambes. Je l’ai soignée quotidiennement pendant plus d’un mois, et aujourd’hui j’estime être à un résultat correct. Elle va pouvoir retourner à l’école après plusieurs mois d’absence. J’espère garder contact avec elle et sa maman et leur proposer d’aller au groupe d’enfants du centre d’accueil MSD, où nous vivons. »

La petite infirmerie sert aussi tout simplement à aiguiller les personnes vers une opération si nécessaire, ou à soigner des abcès, intervenir en cas d’accident, etc. Il a été possible entre autres d’envoyer un enfant se faire opérer d’une hernie.

Le CEP à Antananarivo : arrivée de nouveaux jeunes

Depuis fin 2020 une belle équipe de nouveaux jeunes a demandé à être hébergée et soutenue pour des études ou une formation professionnelle.

Le CEP accueille donc 7 nouveaux jeunes en plus des deux anciens (Tsilavina et Tolotra).  Au total ils sont 9 à être hébergés, ce qui est la capacité maximale d’accueil.  5 garçons et 4 filles.

Ainsi, Fiderana prépare un BTS en finance et comptabilité, Nantenaina un BTS en électronique – il doit aussi subvenir aux besoins de sa famille étant orphelin de père. Fihobiana est inscrite en BTS,  Oginette en gestion, Saoline en école d’infirmière.

Les aînés :

Tsilavina a obtenu son permis de conduire et continue à apprendre le français. Il a fait un  parcours de formation en mécanique auto et un stage de quelques mois dans un garage spécialisé. Il veut devenir un chauffeur-guide.

Tolotra terminera son BTS en hôtellerie dans 4 mois. Il a fait un stage de quelques mois dans un hôtel de la capitale et nous avons eu un écho favorable de son passage dans cet établissement qui serait prêt à l’accueillir après sa formation.

Les jeunes sortants

N’oublions pas de vous donner des nouvelles de ceux qui ont terminé leurs études et se sont lancés dans le monde professionnel.

Michaela. Il lui reste 3 matières  à valider pour l’obtention de sa licence. Etant mariée récemment, son mari prendra le relais pour terminer le parcours.

Serge a trouvé un emploi récemment en adéquation avec sa formation en étant assistant qualité au sein d’une chaîne  agro-alimentaire. Il a eu sa licence  en agronomie grâce au soutien de Retim.

Adrianah continue son parcours en « comptabilité et finance » elle a obtenu une bourse d’étude à Montpellier, et s’y trouve actuellement.

Sahaza est un élément important dans l’entreprise où il travaille en tant que technicien après son diplôme informatique.

Et pour ceux qui se souviennent de Francia et Fanilo, ce jeune couple est installé à Antsirabe, Francia a eu un bébé et Fanilo travaille dans l’entreprise Ergosanté Madagascar avec nos amis Merlin, Emilie et Jean-David.

Encore merci au nom de ces jeunes.

Madagascar : Aide aux soins

Dans un centre d’accueil situé au sud d’Antsirabe au sein d’un quartier pauvre, Retim a pu récemment contribuer à l’aménagement d’une petite infirmerie. Depuis de nombreuses années, ce centre accueille des missionnaires de passage, ou des groupes chrétiens pour des séminaires ou camps de jeunes. Une petite ferme contribue aussi sur place aux besoins alimentaires des résidents.

Tout en remplissant sa vocation d’accueil le centre permet à de nombreuses personnes d’avoir un emploi.

C’est donc là qu’une infirmerie a été construite. Elle permettra d’apporter les premiers soins aux travailleurs du centre. Mais des personnes du voisinage viennent quotidiennement demander de l’aide au portail. L’infirmerie permet d’évaluer la gravité des situations, qu’elles soient médicales ou sociales, et opter pour diverses solutions telles que l’administration de soins sur place, l’achat de médicaments, le financement d’hospitalisations, une aide alimentaire, voire une aide à la scolarisation.

Retim a contribué à l’aménagement du local, ainsi qu’à l’achat de matériel médical de base (thermomètre, balance, tensiomètre) et d’un stock de médicaments.

L’infirmière et son mari qui vivent sur place avec leur famille depuis mars dernier nous partagent :

« À peine terminée, la petite infirmerie a reçu un premier patient : un bébé de 3 mois, immédiatement envoyé aux urgences. Il est sauvé, sa jeune mère de 16 ans est venue nous remercier.

Nous sommes confrontés à de nombreuses demandes d’aide. Que faire ? On ne peut pas aider tout le monde, mais nous ne pouvons pas fermer notre cœur. Nous avons besoin de sagesse, et que le Seigneur nous envoie les bonnes personnes, selon ses œuvres préparées d’avance. «