Guinée Conakry, novembre 2025

Ces derniers mois, le centre Esaïe 58 vient d’atteindre le nombre de 100 enfants accueillis. Tous les âges sont représentés et l’école s’est aussi développée en fonction allant de la maternelle au Bac.  

En ce moment c’est la fin de la saison des pluies en Guinée. Chaque année, la propriété du centre Esaïe 58 s’étoffe un peu plus en verdure, les arbres et buissons gagnent en volume et en zone d’ombrage ce qui est appréciable pour la saison sèche et chaude …

Il est évident que pour garder un bon fonctionnement au centre, un minimum d’organisation s’impose. Depuis peu, les encadrants se répartissent différemment les tâches au quotidien. Chaque couple d’encadrant prend en charge 18 à 20 enfants. Chaque groupe s’occupe d’une tache spécifique durant la semaine et change de tâche la semaine suivante. ( les tâches allant du nettoyage des sanitaires, de nettoyage des abords extérieur, de la mise de table, la vaisselle, les lessives, etc.

Les maladies sont toujours aussi présentes, la gale fait régulièrement son apparition ce qui représente un gros travail pour tout laver à chaque fois.

Serena qui est là quelques semaines pour donner un coup de main pour l’infirmerie, nous donne quelques nouvelles : « J’ai enfin terminé de ranger ce j’ai ramené de France mais aussi d’organiser l’armoire à médicaments que Léontine m’avait demandé de faire (toute nouvelle, achetée avec les sous de l’association Retim !)! Ici je découvre beaucoup de choses comme le tapioca ou bien le manioc râpé séché et réhydraté avec du sucre du lait et de l’eau chaude😍

Je me rends compte aussi d’à quel point la pharmacopée est précieuse ici, même si elle a tendance à se perdre avec les anciens… Par exemple, ils ont pleins de plantes pour les maux de ventre ou autres affections abdominales, mais aussi pour les conjonctivites, la constipation, le manque de fer, les inflammations ou les remontées acides (pour ce dernier un mélange de pâte d’arachide et de miel)… »

Une jeune stagiaire est aussi arrivée pour 3 mois dans le cadre de ses études. Le projet qui lui est confié est de creuser des pistes concrètes pour la mise en place de formation professionnelle pour les jeunes du centre. Ce projet correspond tout à fait aux préoccupation de notre association et pourra être d’une grande aide dans la prolongation de ce qui s’est déjà initié avec l’atelier de couture.

Jérémie et Priscille

Construction d’un préau pour l’accueil des jeunes en Bulgarie

Juillet 2025

Chaque année nous organisons un camp avec nos jeunes et nos enfants à Slivovic. Notre association MSD est propriétaire d’un grand terrain et de deux maisons. En plus du camp annuel les jeunes ont beaucoup de joie à s’y retrouver lorsqu’ils en ont la possibilité. L’endroit est paisible et propice aux échanges. Seulement, en cas de mauvais temps, il est impossible de s’y réunir.  C’est pourquoi nous avons sollicité Rétim pour nous aider à construire un préau. Lors d’une visite en mars, David nous a fait un croquis que nous avons envoyé à nos amis de la mission. 

Pour préparer la construction, Bojidar et Rossi m’ont aidé à préparer les fondations. Il a fallu beaucoup de ciment, mais aussi beaucoup de courage pour travailler sous des températures déjà caniculaires. Nous avons aussi commandé le bois et les matériaux qui sont arrivés une semaine avant la venue de nos amis de la mission. 

Le 16 juin Matthieu, Jonathan et Benjamin ont atterri à Sofia. Le lendemain, ils étaient à Slivovic pour débuter le travail. Le chantier s’est déroulé sereinement et ce malgré des conditions loin d’être facile. Les températures étaient presque toujours au-dessus de 30 degrés avec des pics au-dessus de 36 degrés.

Ensuite nous ne disposons pas de tous les moyens techniques que nous trouvons en France. Il fallait trouver des solutions pour lever les trois fermes de charpente du préau. Nos diacres ont fait preuve d’ingéniosité et d’humilité. C’était très agréable d’être à leur côté. À part une frayeur, nous n’avons eu aucun incident. Et tout c’est déroulé pour le mieux.

Miro, un jeune que nous accueillons, est venu nous aider deux jours. Romain Lefeuvre était aussi présent. Enfin à l’intendance, Marie-Neige était soutenue par Emilie et Paméla. La construction s’est terminée le samedi 21 juin. À peine la construction achevée. Des jeunes de Montana et de Doctor Iosifovo ont dressé les tables sous le préau pour que nous mangions ensemble.

Nous avons eu un beau moment de communion dans des circonstances difficiles pour trois de nos jeunes qui deux jours avant ont perdu leur mère. Nous sommes extrêmement reconnaissants pour l’aide de Retim, de nos amis de la mission et pour la protection de Dieu lors de ce chantier. Avec toute notre gratitude, 

Damien pour l’équipe Bulgare

Couture et Solidarité en Bulgarie: les initiatives de Retim

Mai 2025

Lors de notre passage dans la ville de Montana, au Nord-Ouest de la Bulgarie, nous avons suivi Marie-Neige, Damien, Joël et Lydie-Anne dans leur quotidien pour une petite semaine.

Dans cette région, économiquement faible, les pasteurs sont confrontés à des situations parfois difficiles. C’est ainsi que Retim peut financer des aides pour ceux dont les soins médicaux ne sont pas couverts. En cas de maladie ou de maternité, les travailleurs indépendants (ou les personnes sans emploi) ne bénéficient des prestations en espèces que s’ils ont fait la démarche de s’affilier à l’assurance maladie sur une base volontaire. Ce qui a pour conséquence de rencontrer régulièrement des personnes n’ayant pas cotisé.

Pour sillonner les routes et aller au contact des différents groupes chrétiens, l’association a pu financer un mini bus très apprécié. Il est arrivé en mars sur place.

Nous visitons évidemment l’atelier de couture ou sont employées entre 3 et 6 couturières entre celles qui viennent sur place et celles qui travaillent depuis leur domicile.

L’atelier a été rénové il y a quelques mois, il est bien agréable et ensoleillé. Les couturières nous présentent leur travail.

Nina, qui travaillait auparavant dans une grande firme de couture, apprécie le petit atelier, son matériel de qualité et le bon éclairage, tant naturel qu’électrique. Les couturières apprécient aussi la localisation de leur lieu de travail, en plein cœur de la ville, très proche des zones d’habitation. Elles peuvent prendre leur repas dans un petit restaurant pour travailleur à proximité et l’entente entre collègues semble très bonne. Le niveau de couture exigé est variable selon les articles à produire et Marie-Neige répartit le travail selon les aptitudes de chacune. Elle traduit les tutoriels venus de France et forme les couturières sur les nouveaux produits. C’est elle aussi qui prend soin de former les nouveaux venus.

Voici donc les coulisses des objets cousus en Bulgarie que vous retrouvez sur le site www.retim.fr et sur tous les stands proposés par les bénévoles de l’association que nous remercions à cette occasion pour leur implication dans la vente de tous ces articles.

Marie-Neige, Céline et Priscille

Formation en couture pour les jeunes en Guinée

Quel avenir pour les orphelins du centre ?

Guinée Conakry mars 2025

Les années ont passé et les enfants des débuts sont maintenant de jeunes adultes. Certains vont au lycée, d’autres sont partis pour faire un apprentissage dans la mécanique par exemple. Comme le centre se trouve assez à l’écart de la ville, l’apprentissage les éloigne du centre. Aussi nous cherchons des solutions plus proches si possible pour certains d’entre eux.

Nous partageons cette préoccupation des responsables du centre avec les amis de l’association Retim régulièrement et c’est ainsi qu’une petite équipe a été envoyée sur place pour initier les jeunes intéressés à la couture. L’idée était de détecter des aptitudes et de la motivation chez les jeunes, et de prospecter autour du centre pour trouver des couturiers susceptibles de former les plus motivés sur la durée.

Monique, membre fidèle de l’association depuis sa création, a donc pu initier quelques jeunes pendant une semaine. Des machines à coudre ont été achetées et laissées au centre. Les machines mécaniques, fonctionnant à pédale, seront bien adaptées aux pannes du groupe électrogène, car le centre n’est pas doté de l’électricité. Mais deux machines électriques ont aussi été apportées pour leur légèreté et leur maniabilité.

Lors de son séjour, Monique a rencontré une couturière de la ville la plus proche qui forme déjà une dizaine de jeunes filles dans son atelier. Cette rencontre répond à nos besoins : cette couturière chevronnée est venue aider à mettre en place l’atelier et à régler les machines. Elle paraît disposée à venir les vendredi et samedi au centre pour former nos jeunes. Ce qui aurait aussi l’avantage de ne pas les déplacer hors du centre.

Un jeune garçon se distingue d’ailleurs déjà pour régler et réparer les machines ! Il est lui-même partant pour apprendre la couture et manifeste de l’enthousiasme pour cette activité.

Nous espérons que cette initiation pourra aboutir à de réels apprentissages et des métiers pour une partie de ces jeunes.

Sur le centre, nous disposons aussi de terres agricoles, qui sont ensemencées plusieurs fois par an pour produire le riz et des cultures légumières. Entre deux cultures, des terres sont laissées à disposition de veuves pour cultiver un potager. Les jeunes sont donc aussi formés pour apprendre à cultiver la terre, ce qui leur sera certainement profitable.

Que sont devenus les anciens pensionnaires du CEP ?

à Antananarivo, Madagascar – Février 2025

Voilà bientôt 15 ans que l’association Retim soutient le CEP, qui a vu le jour en 2009 dans le quartier de Talamaty à Antananarivo! Beaucoup d’étudiants y ont séjourné et ont été soutenus, pendant des durées de 2 à 4 ans. Ensuite ils ont pris leur envol, chacun est parti avec un diplôme en poche et aujourd’hui ils ont presque tous un emploi. La dure réalité de la vie à Madagascar n’a pas toujours permis à chacun d’obtenir un emploi dans le domaine de leurs études, mais pour la majorité, cela a été possible. Une d’entre eux a trouvé une place pour continuer à étudier à Montpellier. Les autres sont restés au pays, ont mûri et deviennent des soutiens pour les plus jeunes.

Quelques rencontres au centre ont créé des amitiés et parfois des mariages, et les plus anciens ont maintenant des enfants. Deux couples s’engagent dans l’œuvre missionnaire : l’un d’entre eux auprès de Mamy et Vololona au CEP et un autre à Antsirabe dans le centre missionnaire Tsarafaritra. Ils suivent actuellement une formation biblique.

Parmi les anciens pensionnaires nous comptons une sage-femme, une assistante comptable, un commercial et responsable de stock, une assistante dans une entreprise de transport, un responsable qualité dans une biscuiterie-confiserie, une caissière – responsable commerciale, et un chef réceptionniste dans un hôtel. Et cette liste n’est pas exhaustive!

Pour les étudiants soutenus actuellement au CEP, janvier est le début d’une nouvelle année académique.

Nos deux étudiants en deuxième année de licence ont validé leur année! Ils sont sur la dernière ligne droite avant leur diplôme final. La jeune fille en première année de licence, qui aide aussi au club d’enfants du centre, a validé son année. Et enfin, un dernier étudiant a réussi à entrer dans une université connue pour son sérieux et sa fiabilité, il poursuit des études d’informatique et de mathématiques.

Le Cep, au gré des talents des divers étudiants a toujours organisé des formations pour les jeunes. Il y a eu longtemps des cours de dessin, et depuis quelques années des cours de guitare. Actuellement, un étudiant anime des cours d’informatique. Ceux-ci permettent aux jeunes de transmettre un savoir-faire mais aussi de se rencontrer et de partager leur foi.

Merci à Vololona pour ces nouvelles

A bientôt

Priscille

Le coût de la vie en Guinée Conakry

Décembre 2024

Afin de mieux comprendre les besoins de nos amis Guinéens, nous avons interrogé Daniel et Léontine, les responsables de l’orphelinat Esaïe 58. Notre intention était d’avoir des éléments pour mieux réaliser le coût de la vie sur place.

Actuellement 83 enfants et jeunes vivent au centre, le chiffre ne fait que grandir. Pour les entourer, 13 encadrants sont embauchés.

En ce mois de décembre, beaucoup de membres actifs de l’association Retim se mobilisent pour organiser des marchés et vendre des produits fait-main pour répondre aux besoins des œuvres comme celle-ci. Nous espérons par ces quelques informations donner du sens à ce que font nos bénévoles en France, Belgique et en Suisse en vous montrant un peu ce que nos ventes et nos achats peuvent financer en Guinée. Voici donc une petite liste de prix de quelques produits nécessaires et quelques notions des salaires.

  • Au centre, sont servis quotidiennement 100 repas 3 x par jour
  • 1 repas = 0.55 €
  • Une tenue vestimentaire pour un élève en primaire = 6.62 €
  • Une tenue vestimentaire pour un élève au lycée = 7.73 €
  • Le salaire mensuel d’un encadrant varie entre 80 € et 165 €
  • Le groupe électrogène brûle 120L de gasoil par mois = 167 € par mois

Les soins courants pour les enfants sont liés surtout au paludisme : il y a 4 à 6 malades par jour. Le traitement sur 3 jours coûte 15.45 € par enfant et s’il faut aller en clinique ou en centre médical, cela s’élève à 30 €.

Pour les maladies ophtalmologiques, les frais s’élèvent de 130 à 165 € pour un enfant.

Si pour la nourriture et le vêtement, les coûts sont plus élevés en France, les frais des soins médicaux grimpent vite du fait de l’absence de sécurité sociale.

Pour le suivi médical de tous ces enfants, avoir une petite infirmerie sur place devenait indispensable, mais ce service devait être encadré juridiquement. Des démarches ont donc été faites pour obtenir une reconnaissance d’Etat. L’infirmerie s’appelle désormais Centre Médico-social Esaïe 58. Léontine dentiste de profession en prend la charge accompagnée d’Esther.

Nous remercions encore tous ceux qui prennent à cœur cette œuvre et tenons à dire combien leur soutien est précieux.

En Bulgarie : travaux de rénovation

Octobre 2024

La maison d’accueil à Slivovic est composée d’une bâtisse et d’une grange, et à quelques mètres sur le terrain se trouve aussi une petite maison qui permet d’accueillir une famille ou des personnes souhaitant être un peu plus au calme. Cette petite maison nécessitait quelques travaux pour répondre également au besoin d’accueil pendant les camps de jeunes.

Voici ce qui a pu être fait durant les mois de septembre et octobre 2024 :

Avant les travaux :

Après les travaux :

 « La petite maison du bas n’avait jamais été terminée. Grâce à un don spécial reçu pour la Bulgarie, et grâce à la disponibilité de Daniel et Sah’Avann et de quelques personnes sur place, nous avons pu reprendre les choses où elles avaient été laissées deux ans auparavant. Les travaux au niveau de la toiture étaient devenus urgents.

Une des pièces n’était pas terminée. Bojidar fignole le lissage des murs avec l’aide des différentes personnes sur place. Le plafond est en cours, il restera ensuite le parquet. On vous tiendra au courant. Bojidar est perfectionniste, ça prend du temps…

Il y a toujours des choses à faire ici ou là.

Comme agrandir la fosse pour mettre un compteur d’eau alors que la terre est dure comme de la pierre après 3 mois de sécheresse.

On fait aussi ce qu’on peut pour combattre la marée verte afin que les lieux demeurent le plus accueillants possible et propices aux jeux lors des camps.

Bien sûr il ne faut pas se laisser abattre, c’est pourquoi nous avons notre chef cuisto: Christian. « 

Marie-Neige

Camp d’adolescents en Bulgarie

septembre 2024

Avant le camp les lieux ont été consciencieusement préparés par Hubert et Géraldine, un couple de Bretagne venu pour aider. Nous avions ainsi un terrain bien tondu et nous avons rapidement mis en place les dortoirs et la cuisine.

Nous étions 24 participants dont 7 accompagnants pour un camp de quatre jours.

La moitié des jeunes venaient de Montana, la grande ville chef-lieu, l’autre d’un village proche de Slivovic, notre lieu de camp. Ceux du village dormaient chez eux, mais étaient avec nous en journée.

Une Journée de camp :

Après le petit déjeuner , les jeunes du village nous rejoignent pour une réunion avec un temps chorale dès 9.30.
L’occasion d’apprendre des chants nouvellement traduits par l’une des participantes et de faire des ajustements!

Après le repas de midi c’est le temps calme.
Les températures tournent entre 17 le matin et 35 dans l’après-midi… il nous faut donc des activités calmes et à l’ombre pour une bonne partie de la journée.

Elles ont été diverses, confection de bracelets et pompons , pâte à sel, coloriage, UNO et autres jeux de cartes.

À trois heures place aux grandes activités, et surtout à des jeux d’eau!

Nous avions deux ateliers : peinture sur caillou et atelier apprentissage de nœuds utiles pour tout faire . On a d’ailleurs fini par confectionner notre propre filet de volley!

Bien sûr beaucoup de jeux de ballon , foot et volley jusqu’à ce que le ballon de foot rende l’âme.

Mais aussi pétanque , badminton ou ping-pong avec les moyens du bord.

À 6.30, repas du soir, suivi d’une réunion avec réponses aux questions ou courts témoignages sur un verset qui a touché ou marqué l’un ou l’autre des encadrants.

Ceux du village rentrent chez eux pour la nuit. Les jeunes sur place profitent encore de la fraîcheur du soir pour continuer de jouer jusqu’à ce que la nuit ne le permette plus.

Notre plus jeune participant a 9 ans et la plus âgée des campeuses 19. Chacun s’est trouvé des amis, et nous ne constatons pas de « laissé pour compte ». Les jeunes des villes et les jeunes des villages font connaissance et s’entendent bien malgré des vies bien différentes. Les jeunes des villes sont de familles bulgares relativement aisées, tandis que ceux de la campagne sont de la minorité ethnique Rom et vivent souvent dans une grande précarité.

Le dernier au revoir fit verser des larmes à chacun. C’est avec une grande nostalgie que la plupart ont quitté le camp, cocon doux, paisible et rempli de bon temps qui leur a fait oublier pour un temps les difficultés de leurs foyers.

Nous espérons surtout qu’ils sont repartis avec la Parole de Dieu au fond du cœur qui pourra les secourir au sein de leurs difficultés!

Grâce au soutien de Retim nous avons pu acheter des tables ( pliables, fort pratiques) , nous avons reverni les bancs en bois, financé les repas, et nous avons pu racheter les couverts, ,assiettes et verres qui nous avaient été chapardés peu de temps avant le camp!

Nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce camp qui aura été source de joie et de bénédictions.

Marie-Neige

Lancement d’un projet à Antsirabe

Nos amis missionnaires à Antsirabe nous ont fait part d’un projet visant à donner du travail aux jeunes malgaches sans qualification particulière. L’idée est de lancer une activité de transformation de produits agricoles. Antsirabe est surnommée « le garde manger de Madagascar » car le climat permet une agriculture riche.

Le projet se ferait donc en partenariat avec les agriculteurs locaux. Alexandre qui fréquente le centre depuis 2 ans a travaillé déjà dans le négoce des matières premières. Il a le profil pour gérer la première étape de l’achat de la matière première auprès des agriculteurs.

voici les 3 produits qui sont visés :

– huile de soja / arachide / tournesol : l’huile est une matière de première nécessité, néanmoins la plupart de l’huile alimentaire de qualité est importée d’Egypte, d’Inde ou d’Europe.

– le café: déjà 85 plants de café Arabica Bourbon de qualité ont été plantés.

– l’aloe Vera: très prisé en cosmétique. Une centaine de plants a déjà été planté.

Notre association RETIM a été sollicitée pour financer :

– Une presse et filtre à huile

– Un torréfacteur de café

– L’aménagement de poste pour lavage, mixage, traitement de l’aloe Vera

Pour le moment l’usine est en cours d’aménagement. Elle est située à proximité du centre d’accueil ce qui est très pratique. Des travaux étaient nécessaires pour refaire le toit et aménager les différents espaces pour les postes de travail.

Les travaux ont bien avancés le démarrage de l’activité ne saurait plus tarder. Plusieurs jeunes malgaches sont déjà pressentis pour y travailler. C’est une joie de pouvoir contribuer à leur donner de quoi subvenir aux besoins de leurs familles.

Soutien d’étudiants et d’apprentis à Madagascar

Le Cep, Centre d’écoute et de partage à Antananarivo, avril 2024

Actuellement 6 jeunes sont accueillis au Cep et soutenus par Retim pour leur scolarité. L’association permet aussi l’accès à des soins médicaux quand cela est nécessaire. Mamy et Vololona, les responsables, ainsi que Sahaza et sa famille prennent soin d’eux au quotidien et les aident dans leur parcours d’insertion dans le monde du travail.
Miarsou a fréquenté les groupes d’enfants dès les premières années d’ouverture du CEP. Elle poursuit maintenant des études d’infirmière.

Oginette vient de terminer ses études de comptable. Elle loge encore un peu au CEP car sa situation est précaire, elle commence tout juste un travail.

Fioanana (avec le T-shirt rouge) fait des études dans l’agro-alimentaire. Il est actuellement en stage dans l’entreprise de Serge (un ancien étudiant qui a maintenant un poste en tant que contrôleur de qualité)

Fabrice fait des études d’informatique en première année. C’est le fils de la cuisinière embauchée au CEP.

Fitiavana (à droite) fait également des études en informatique deuxième année.

Larry (à gauche) est dans la même classe d’informatique de Fitiavana.

Soadine a terminé ses études de sage-femme et vient de quitter le CEP. Elle est très reconnaissante pour tout le soutien dont elle a bénéficié ces dernières années pour mener à bien ses études.

Pour les soutenir divers moyens sont expliqués sur notre page « comment nous aider? »

A bientôt

Michèle et Priscille