Chaque année nous organisons un camp avec nos jeunes et nos enfants à Slivovic. Notre association MSD est propriétaire d’un grand terrain et de deux maisons. En plus du camp annuel les jeunes ont beaucoup de joie à s’y retrouver lorsqu’ils en ont la possibilité. L’endroit est paisible et propice aux échanges. Seulement, en cas de mauvais temps, il est impossible de s’y réunir. C’est pourquoi nous avons sollicité Rétim pour nous aider à construire un préau. Lors d’une visite en mars, David nous a fait un croquis que nous avons envoyé à nos amis de la mission.
Pour préparer la construction, Bojidar et Rossi m’ont aidé à préparer les fondations. Il a fallu beaucoup de ciment, mais aussi beaucoup de courage pour travailler sous des températures déjà caniculaires. Nous avons aussi commandé le bois et les matériaux qui sont arrivés une semaine avant la venue de nos amis de la mission.
Le 16 juin Matthieu, Jonathan et Benjamin ont atterri à Sofia. Le lendemain, ils étaient à Slivovic pour débuter le travail. Le chantier s’est déroulé sereinement et ce malgré des conditions loin d’être facile. Les températures étaient presque toujours au-dessus de 30 degrés avec des pics au-dessus de 36 degrés.
Ensuite nous ne disposons pas de tous les moyens techniques que nous trouvons en France. Il fallait trouver des solutions pour lever les trois fermes de charpente du préau. Nos diacres ont fait preuve d’ingéniosité et d’humilité. C’était très agréable d’être à leur côté. À part une frayeur, nous n’avons eu aucun incident. Et tout c’est déroulé pour le mieux.
Miro, un jeune que nous accueillons, est venu nous aider deux jours. Romain Lefeuvre était aussi présent. Enfin à l’intendance, Marie-Neige était soutenue par Emilie et Paméla. La construction s’est terminée le samedi 21 juin. À peine la construction achevée. Des jeunes de Montana et de Doctor Iosifovo ont dressé les tables sous le préau pour que nous mangions ensemble.
Nous avons eu un beau moment de communion dans des circonstances difficiles pour trois de nos jeunes qui deux jours avant ont perdu leur mère. Nous sommes extrêmement reconnaissants pour l’aide de Retim, de nos amis de la mission et pour la protection de Dieu lors de ce chantier. Avec toute notre gratitude,
Afin de mieux comprendre les besoins de nos amis Guinéens, nous avons interrogé Daniel et Léontine, les responsables de l’orphelinat Esaïe 58. Notre intention était d’avoir des éléments pour mieux réaliser le coût de la vie sur place.
Actuellement 83 enfants et jeunes vivent au centre, le chiffre ne fait que grandir. Pour les entourer, 13 encadrants sont embauchés.
En ce mois de décembre, beaucoup de membres actifs de l’association Retim se mobilisent pour organiser des marchés et vendre des produits fait-main pour répondre aux besoins des œuvres comme celle-ci. Nous espérons par ces quelques informations donner du sens à ce que font nos bénévoles en France, Belgique et en Suisse en vous montrant un peu ce que nos ventes et nos achats peuvent financer en Guinée. Voici donc une petite liste de prix de quelques produits nécessaires et quelques notions des salaires.
Au centre, sont servis quotidiennement 100 repas 3 x par jour
1 repas = 0.55 €
Une tenue vestimentaire pour un élève en primaire = 6.62 €
Une tenue vestimentaire pour un élève au lycée = 7.73 €
Le salaire mensuel d’un encadrant varie entre 80 € et 165 €
Le groupe électrogène brûle 120L de gasoil par mois = 167 € par mois
Les soins courants pour les enfants sont liés surtout au paludisme : il y a 4 à 6 malades par jour. Le traitement sur 3 jours coûte 15.45 € par enfant et s’il faut aller en clinique ou en centre médical, cela s’élève à 30 €.
Pour les maladies ophtalmologiques, les frais s’élèvent de 130 à 165 € pour un enfant.
Si pour la nourriture et le vêtement, les coûts sont plus élevés en France, les frais des soins médicaux grimpent vite du fait de l’absence de sécurité sociale.
Pour le suivi médical de tous ces enfants, avoir une petite infirmerie sur place devenait indispensable, mais ce service devait être encadré juridiquement. Des démarches ont donc été faites pour obtenir une reconnaissance d’Etat. L’infirmerie s’appelle désormais Centre Médico-social Esaïe 58. Léontine dentiste de profession en prend la charge accompagnée d’Esther.
Nous remercions encore tous ceux qui prennent à cœur cette œuvre et tenons à dire combien leur soutien est précieux.
Ce centre d’accueil protestant au service de la jeunesse reçoit enfants et jeunes chaque semaine et lors et de camps et colonies, cherche aussi à les former en vue de trouver un emploi. Ainsi, l’activité principale reste l’accueil même si la petite activité agricole permet d’employer mais aussi de nourrir les personnes du centre.
En août 2024, nous vous avons présenté le lancement d’un projet en vue de créer de l’emploi : une usine de transformation de produits agricoles.
Les idées se sont concrétisées et les premiers cafés torréfiés viennent d’être vendus. L’équipe en est encore au stade expérimental mais elle embauche déjà 2 personnes à mi-temps. Les 2 principaux salariés apprennent à faire tout le travail depuis l’achat de la matière première jusqu’à l’emballage des produits transformés et prêts à la vente. Une personne supplémentaire fabrique les emballages en textile. Le café choisi vient d’Ambanja (région nord ouest, vers Nosy be).
A l’avenir, le centre projette même de torréfier son propre café : des jeunes pousses ont été plantées dans ce but!
La vie au centre a connu beaucoup de changements ces derniers mois. Plusieurs chantiers de rénovation ont pu être menés et l’équipe sur place s’est vue augmenter grâce à la venue d’un jeune couple franco-malgache et la famille de Merlin et Emilie qui a emménagé sur place venant apporter leur soutien à Jean-David et Stéphanie. Les objectifs du centre protestant et de son ONG Timothée Accueil et Jeunesse, sont détaillés sur le site de l’ONG.
La semaine se déroule au rythme des réunions bibliques pour les jeunes et les enfants , puis le dimanche pour tous les âges. Une collation est servie tous les dimanches midi et les dimanches après-midi.
Un minibus a pu être financé par notre association pour le centre.
A Madagascar 50% de la population a moins de 18 ans et la mortalité infantile atteint encore des taux très élevés : 70 enfants de moins d’un an pour 1000 naissances alors qu’en France nous sommes à 3,7 décès d’enfants de moins d’un an pour 1000 naissances en 2021. Moins de la moitié des ménages (48 %) s’approvisionnent en eau de boisson auprès d’une source améliorée.
Ces quelques notions pour brosser un tableau rapide du contexte où intervient l’ONG.
Avant le camp les lieux ont été consciencieusement préparés par Hubert et Géraldine, un couple de Bretagne venu pour aider. Nous avions ainsi un terrain bien tondu et nous avons rapidement mis en place les dortoirs et la cuisine.
Nous étions 24 participants dont 7 accompagnants pour un camp de quatre jours.
La moitié des jeunes venaient de Montana, la grande ville chef-lieu, l’autre d’un village proche de Slivovic, notre lieu de camp. Ceux du village dormaient chez eux, mais étaient avec nous en journée.
Une Journée de camp :
Après le petit déjeuner , les jeunes du village nous rejoignent pour une réunion avec un temps chorale dès 9.30. L’occasion d’apprendre des chants nouvellement traduits par l’une des participantes et de faire des ajustements!
Après le repas de midi c’est le temps calme. Les températures tournent entre 17 le matin et 35 dans l’après-midi… il nous faut donc des activités calmes et à l’ombre pour une bonne partie de la journée.
Elles ont été diverses, confection de bracelets et pompons , pâte à sel, coloriage, UNO et autres jeux de cartes.
À trois heures place aux grandes activités, et surtout à des jeux d’eau!
Nous avions deux ateliers : peinture sur caillou et atelier apprentissage de nœuds utiles pour tout faire . On a d’ailleurs fini par confectionner notre propre filet de volley!
Bien sûr beaucoup de jeux de ballon , foot et volley jusqu’à ce que le ballon de foot rende l’âme.
Mais aussi pétanque , badminton ou ping-pong avec les moyens du bord.
À 6.30, repas du soir, suivi d’une réunion avec réponses aux questions ou courts témoignages sur un verset qui a touché ou marqué l’un ou l’autre des encadrants.
Ceux du village rentrent chez eux pour la nuit. Les jeunes sur place profitent encore de la fraîcheur du soir pour continuer de jouer jusqu’à ce que la nuit ne le permette plus.
Notre plus jeune participant a 9 ans et la plus âgée des campeuses 19. Chacun s’est trouvé des amis, et nous ne constatons pas de « laissé pour compte ». Les jeunes des villes et les jeunes des villages font connaissance et s’entendent bien malgré des vies bien différentes. Les jeunes des villes sont de familles bulgares relativement aisées, tandis que ceux de la campagne sont de la minorité ethnique Rom et vivent souvent dans une grande précarité.
Le dernier au revoir fit verser des larmes à chacun. C’est avec une grande nostalgie que la plupart ont quitté le camp, cocon doux, paisible et rempli de bon temps qui leur a fait oublier pour un temps les difficultés de leurs foyers.
Nous espérons surtout qu’ils sont repartis avec la Parole de Dieu au fond du cœur qui pourra les secourir au sein de leurs difficultés!
Grâce au soutien de Retim nous avons pu acheter des tables ( pliables, fort pratiques) , nous avons reverni les bancs en bois, financé les repas, et nous avons pu racheter les couverts, ,assiettes et verres qui nous avaient été chapardés peu de temps avant le camp!
Nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce camp qui aura été source de joie et de bénédictions.
Nos amis missionnaires à Antsirabe nous ont fait part d’un projet visant à donner du travail aux jeunes malgaches sans qualification particulière. L’idée est de lancer une activité de transformation de produits agricoles. Antsirabe est surnommée « le garde manger de Madagascar » car le climat permet une agriculture riche.
Le projet se ferait donc en partenariat avec les agriculteurs locaux. Alexandre qui fréquente le centre depuis 2 ans a travaillé déjà dans le négoce des matières premières. Il a le profil pour gérer la première étape de l’achat de la matière première auprès des agriculteurs.
voici les 3 produits qui sont visés :
– huile de soja / arachide / tournesol : l’huile est une matière de première nécessité, néanmoins la plupart de l’huile alimentaire de qualité est importée d’Egypte, d’Inde ou d’Europe.
– le café: déjà 85 plants de café Arabica Bourbon de qualité ont été plantés.
– l’aloe Vera: très prisé en cosmétique. Une centaine de plants a déjà été planté.
Notre association RETIM a été sollicitée pour financer :
– Une presse et filtre à huile
– Un torréfacteur de café
– L’aménagement de poste pour lavage, mixage, traitement de l’aloe Vera
Pour le moment l’usine est en cours d’aménagement. Elle est située à proximité du centre d’accueil ce qui est très pratique. Des travaux étaient nécessaires pour refaire le toit et aménager les différents espaces pour les postes de travail.
Les travaux ont bien avancés le démarrage de l’activité ne saurait plus tarder. Plusieurs jeunes malgaches sont déjà pressentis pour y travailler. C’est une joie de pouvoir contribuer à leur donner de quoi subvenir aux besoins de leurs familles.
Le Cep, Centre d’écoute et de partage à Antananarivo, avril 2024
Actuellement 6 jeunes sont accueillis au Cep et soutenus par Retim pour leur scolarité. L’association permet aussi l’accès à des soins médicaux quand cela est nécessaire. Mamy et Vololona, les responsables, ainsi que Sahaza et sa famille prennent soin d’eux au quotidien et les aident dans leur parcours d’insertion dans le monde du travail. Miarsou a fréquenté les groupes d’enfants dès les premières années d’ouverture du CEP. Elle poursuit maintenant des études d’infirmière.
Oginette vient de terminer ses études de comptable. Elle loge encore un peu au CEP car sa situation est précaire, elle commence tout juste un travail.
Fioanana (avec le T-shirt rouge) fait des études dans l’agro-alimentaire. Il est actuellement en stage dans l’entreprise de Serge (un ancien étudiant qui a maintenant un poste en tant que contrôleur de qualité)
Fabrice fait des études d’informatique en première année. C’est le fils de la cuisinière embauchée au CEP.
Fitiavana (à droite) fait également des études en informatique deuxième année.
Larry (à gauche) est dans la même classe d’informatique de Fitiavana.
Soadine a terminé ses études de sage-femme et vient de quitter le CEP. Elle est très reconnaissante pour tout le soutien dont elle a bénéficié ces dernières années pour mener à bien ses études.
Notre petit atelier est discret mais efficace, son activité a été constante durant l’année 2023.
Quelques chiffres pour vous en donner une idée.
17 arrivages de produits
Chaque arrivage est un carton de 30kg d’articles
soit entre 400 et 500 articles par carton
6 couturières
2 types de contrats : en CDI ou à la tâche
4 couturières travaillent à l’atelier et 2 d’entre elles travaillent à la maison. Les contrats sont adaptés à la vie de chacune; ce qui permet d’offrir un revenu, voire d’apprendre un métier à des personnes en situation parfois précaire. Les âges sont très divers aussi, puisque la plus jeune est une étudiante et la plus âgée une senior. Celle-ci travaille pour l’atelier depuis sa création!
Dans un pays sans régime d’assurance maladie de base obligatoire, offrir la stabilité d’un travail avec les cotisations et prestations sociales qui vont de paire est une priorité pour Retim et les Ateliers Bulgares.
Sacs de rangementhousse d’ordinateurhousse pour tablettetrousse de toilette « Alice »Sacs à dos : « sacs maternelle »
Quelques produits issus des ateliers.
Retim s’engage à passer commande auprès des ateliers et à vendre toute leur production. Notre association soutient l’activité économique des ateliers de façon générale et en assurant des avances pour permettre de payer les couturières même dans les périodes commerciales creuses.
Voici les photos d’un arrivage en France dans le local de stockage à Anduze, où les bénévoles réceptionnent, vérifient les commandes, contrôlent la qualité. Ensuite, ils envoient les produits vers la boutique « L’atelier Retim » d’Alès et vers les personnes désireuses de vendre pour l’association, ainsi que sur le site retim.fr.
Merci pour le soutien des bénévoles à travers la France, la Belgique et la Suisse !
Suite à un problème technique, entraînant une perte importante de données, nous avons été dans l’impossibilité de produire des articles durant plusieurs mois.
Nous sommes désolés pour ce désagrément et nous reprenons le fil de notre actualité Retim par un article sur l’activité des Ateliers Bulgares au cours de l’année 2023.
L’association Retim a tenu son assemblée générale le 1er août dernier. C’était une joie de se retrouver pour partager les nouvelles de l’année écoulée et échanger sur nos préoccupations. Voici quelques images illustrant l’activité en 2021 :
En Guinée :
La nouvelle cuisine du centre Esaïe 58A côté de l’ancienne cuisine…Le nouveau préau : lieu de vie du centre.Construction du mur de clôture.
Et comme chaque année, la culture du riz.
A Madagascar :
Rencontre avec les étudiants soutenus par Retim : ils sont nourris et logés au CEP et leurs frais de scolarité sont pris en charge.Le CEP, Centre d’Ecoute et de Partage, à Antananarivo
A Antsirabe :
L’infirmerie, ou dispensaire.
En Bulgarie :
L’atelier de couture désormais équipé de machines à coudre professionnelles.
Après les confinements liés au covid, la fin de l’année 2021 a vu repartir les ventes lors d’événements dans de nombreuses régions !
La boutique d’Alès et le site de vente en ligne retim.fr continuent toujours à vous proposer des articles dont l’achat soutient l’activité de Retim.
Notre équipe vous y accueillera avec joie aux horaires suivants
Depuis maintenant plus d’un an, notre association apporte quelques soutiens ponctuels au centre Tsarafaritra à Antsirabe crée par Betty Laubert et confié depuis 2 ans à l’ONG Timothée Accueil Jeunesse Madagascar. Ce centre a pour vocation l’accueil de colonies et de camps de jeunes, ainsi que l’hébergement de missionnaires de passage. C’est là qu’une petite infirmerie a vu le jour en 2021. Depuis, l’association Retim pourvoit régulièrement à l’achat du matériel et médicaments ce qui permet de répondre aux demandes de la population locale qui vient régulièrement demander des soins en urgence ou des conseils.
Le développement de ce centre d’accueil permet d’employer 18 personnes et donc de faire vivre plusieurs familles malgaches en situation précaire. Ils sont employés pour s’occuper de l’exploitation agricole dont les productions sont utilisées pour l’accueil et aussi pour la vente. Une autre partie du personnel s’occupe des repas, et tout ce qui concerne l’accueil des camps et des résidents passagers. Récemment grâce au soutien de RETIM un jeune vient d’être embauché, il vivait dans une cabane insalubre avec sa femme et son nourrisson, sa joie de travailler avec nos amis fait plaisir à voir.
Tous les dimanche après midi, 150 enfants se retrouvent pour un club biblique. C’est l’occasion de leur offrir un goûter ainsi qu’un sac de riz depuis que la situation du pays s’est aggravée suite à la pandémie de 2020.
Distribution de l’aide alimentaire
L’été s’annonce chargé pour le centre d’après les dernières nouvelles reçues par l’équipe dirigeante :
« Nous débutons la saison des camps d’enfants et d’adolescents. Ces camps ont lieu chaque année, dirigés par Pascal et Maminirina et financés par des chrétiens Suisses. Nous sommes donc sollicités d’une part pour le travail d’accueil (hébergement, repas,…), d’autre part dans les activités (bricolage, cours d’hygiène) mais aussi dans le travail spirituel en donnant un enseignement biblique dans quelques réunions d’enfants. »
Pour avoir un regard général sur tout ce qui se passe au centre Tsarafaritra, le mieux est de vous rendre sur le site qui vient tout juste d’être mis en ligne et dont voici l’adresse :
Ce site possède un blog sur lequel vous pourrez découvrir les nouvelles, les actualités du travail au centre. Vous pouvez déjà voir les premiers articles concernant les camps d’enfants qui viennent de commencer depuis hier ! Voici le premier article page « actualité » :