Madagascar, janvier 2021

Antsirabe

Par ces quelques lignes, Stéphanie nous fait part de son travail à la petite infirmerie. Selon ses dires il ne s’agit que de petits soins et de quelques gouttes dans l’océan des besoins là-bas.

« Je tenais à remercier Retim pour l’aide que l’on reçoit. Ça permet de rendre de petits services à la population alentour comme donner des anti-douleurs, des anti-inflammatoires ou faire des pansements sans se soucier du côté financier. Par exemple, comme cette petite fille de 7 ans qui avait des plaies infectées aux jambes. Je l’ai soignée quotidiennement pendant plus d’un mois, et aujourd’hui j’estime être à un résultat correct. Elle va pouvoir retourner à l’école après plusieurs mois d’absence. J’espère garder contact avec elle et sa maman et leur proposer d’aller au groupe d’enfants du centre d’accueil MSD, où nous vivons. »

La petite infirmerie sert aussi tout simplement à aiguiller les personnes vers une opération si nécessaire, ou à soigner des abcès, intervenir en cas d’accident, etc. Il a été possible entre autres d’envoyer un enfant se faire opérer d’une hernie.

Le CEP à Antananarivo : arrivée de nouveaux jeunes

Depuis fin 2020 une belle équipe de nouveaux jeunes a demandé à être hébergée et soutenue pour des études ou une formation professionnelle.

Le CEP accueille donc 7 nouveaux jeunes en plus des deux anciens (Tsilavina et Tolotra).  Au total ils sont 9 à être hébergés, ce qui est la capacité maximale d’accueil.  5 garçons et 4 filles.

Ainsi, Fiderana prépare un BTS en finance et comptabilité, Nantenaina un BTS en électronique – il doit aussi subvenir aux besoins de sa famille étant orphelin de père. Fihobiana est inscrite en BTS,  Oginette en gestion, Saoline en école d’infirmière.

Les aînés :

Tsilavina a obtenu son permis de conduire et continue à apprendre le français. Il a fait un  parcours de formation en mécanique auto et un stage de quelques mois dans un garage spécialisé. Il veut devenir un chauffeur-guide.

Tolotra terminera son BTS en hôtellerie dans 4 mois. Il a fait un stage de quelques mois dans un hôtel de la capitale et nous avons eu un écho favorable de son passage dans cet établissement qui serait prêt à l’accueillir après sa formation.

Les jeunes sortants

N’oublions pas de vous donner des nouvelles de ceux qui ont terminé leurs études et se sont lancés dans le monde professionnel.

Michaela. Il lui reste 3 matières  à valider pour l’obtention de sa licence. Etant mariée récemment, son mari prendra le relais pour terminer le parcours.

Serge a trouvé un emploi récemment en adéquation avec sa formation en étant assistant qualité au sein d’une chaîne  agro-alimentaire. Il a eu sa licence  en agronomie grâce au soutien de Retim.

Adrianah continue son parcours en « comptabilité et finance » elle a obtenu une bourse d’étude à Montpellier, et s’y trouve actuellement.

Sahaza est un élément important dans l’entreprise où il travaille en tant que technicien après son diplôme informatique.

Et pour ceux qui se souviennent de Francia et Fanilo, ce jeune couple est installé à Antsirabe, Francia a eu un bébé et Fanilo travaille dans l’entreprise Ergosanté Madagascar avec nos amis Merlin, Emilie et Jean-David.

Encore merci au nom de ces jeunes.

Madagascar : Aide aux soins

Dans un centre d’accueil situé au sud d’Antsirabe au sein d’un quartier pauvre, Retim a pu récemment contribuer à l’aménagement d’une petite infirmerie. Depuis de nombreuses années, ce centre accueille des missionnaires de passage, ou des groupes chrétiens pour des séminaires ou camps de jeunes. Une petite ferme contribue aussi sur place aux besoins alimentaires des résidents.

Tout en remplissant sa vocation d’accueil le centre permet à de nombreuses personnes d’avoir un emploi.

C’est donc là qu’une infirmerie a été construite. Elle permettra d’apporter les premiers soins aux travailleurs du centre. Mais des personnes du voisinage viennent quotidiennement demander de l’aide au portail. L’infirmerie permet d’évaluer la gravité des situations, qu’elles soient médicales ou sociales, et opter pour diverses solutions telles que l’administration de soins sur place, l’achat de médicaments, le financement d’hospitalisations, une aide alimentaire, voire une aide à la scolarisation.

Retim a contribué à l’aménagement du local, ainsi qu’à l’achat de matériel médical de base (thermomètre, balance, tensiomètre) et d’un stock de médicaments.

L’infirmière et son mari qui vivent sur place avec leur famille depuis mars dernier nous partagent :

« À peine terminée, la petite infirmerie a reçu un premier patient : un bébé de 3 mois, immédiatement envoyé aux urgences. Il est sauvé, sa jeune mère de 16 ans est venue nous remercier.

Nous sommes confrontés à de nombreuses demandes d’aide. Que faire ? On ne peut pas aider tout le monde, mais nous ne pouvons pas fermer notre cœur. Nous avons besoin de sagesse, et que le Seigneur nous envoie les bonnes personnes, selon ses œuvres préparées d’avance. «