La vie au Centre Esaïe 58, entre routine et nouveautés – Décembre 2025

Comme le cycle des moissons, la vie suit son cours au centre Esaïe 58 , c’est Monique D. qui nous partage les photos et dernières nouvelles de Guinée où elle séjourne depuis un mois.

La culture des bas-fond donne toujours lieu a des scènes particulières comme ici la récolte du riz.

Comme vous le savez, le centre accueille désormais 100 enfants nuit et jour à quoi s’ajoutent les jeunes des villages qui viennent aussi à l’école en journée. Un agrandissement de l’école a donc été nécessaire.

Les enfants ont pu bénéficier ces derniers temps, en plus de leur programme habituel rythmé par l’école, de cours de musique et d’autres activités créatives ou ludiques grâce à la venue de Serena et Laura. Elles ont pu initier plusieurs d’entre eux à la guitare et à la flûte ainsi qu’ à la fabrication de bracelets tressés.

Monique a dispensé des cours de mathématique aux 3èmes et a ainsi apporté son soutien à l’équipe d’enseignants sur place.

Elle a aussi pu retrouver l’atelier couture qu’elle avait initié l’année dernière et les choses avancent ! Certains jeunes se sont bien lancés et savent désormais tailler, assembler et piquer à la machine. Elles sont donc capable de réparer des vêtements et se coudre leur propre vêtements !

A y être Monique à aussi fait profiter l’infirmerie de son savoir faire en cousant les rideaux nécessaires pour éviter les regards indiscrets ! ( mention spéciale au paravent de fortune … )

Afin de protéger les enfants, nous ne pouvons pas vous montrer leurs jolis visage, mais le rapport de Monique, nous donne déjà un bon aperçu de la vie sur place. Les instants de joie volés lors d’un match de foot, de la capture d’une poule ou d’un serpent. Ces scènes du quotidien l’ont tant charmée, qu’elle a demandé à rester plus longtemps! Demande accordée, mais il faudra tout de même rentrer le 23 décembre 🙂

Pensons à l’équipe encadrante sur place et à ces nombreux enfants

Priscille

Guinée Conakry, novembre 2025

Ces derniers mois, le centre Esaïe 58 vient d’atteindre le nombre de 100 enfants accueillis. Tous les âges sont représentés et l’école s’est aussi développée en fonction allant de la maternelle au Bac.  

En ce moment c’est la fin de la saison des pluies en Guinée. Chaque année, la propriété du centre Esaïe 58 s’étoffe un peu plus en verdure, les arbres et buissons gagnent en volume et en zone d’ombrage ce qui est appréciable pour la saison sèche et chaude …

Il est évident que pour garder un bon fonctionnement au centre, un minimum d’organisation s’impose. Depuis peu, les encadrants se répartissent différemment les tâches au quotidien. Chaque couple d’encadrant prend en charge 18 à 20 enfants. Chaque groupe s’occupe d’une tache spécifique durant la semaine et change de tâche la semaine suivante. ( les tâches allant du nettoyage des sanitaires, de nettoyage des abords extérieur, de la mise de table, la vaisselle, les lessives, etc.

Les maladies sont toujours aussi présentes, la gale fait régulièrement son apparition ce qui représente un gros travail pour tout laver à chaque fois.

Serena qui est là quelques semaines pour donner un coup de main pour l’infirmerie, nous donne quelques nouvelles : « J’ai enfin terminé de ranger ce j’ai ramené de France mais aussi d’organiser l’armoire à médicaments que Léontine m’avait demandé de faire (toute nouvelle, achetée avec les sous de l’association Retim !)! Ici je découvre beaucoup de choses comme le tapioca ou bien le manioc râpé séché et réhydraté avec du sucre du lait et de l’eau chaude😍

Je me rends compte aussi d’à quel point la pharmacopée est précieuse ici, même si elle a tendance à se perdre avec les anciens… Par exemple, ils ont pleins de plantes pour les maux de ventre ou autres affections abdominales, mais aussi pour les conjonctivites, la constipation, le manque de fer, les inflammations ou les remontées acides (pour ce dernier un mélange de pâte d’arachide et de miel)… »

Une jeune stagiaire est aussi arrivée pour 3 mois dans le cadre de ses études. Le projet qui lui est confié est de creuser des pistes concrètes pour la mise en place de formation professionnelle pour les jeunes du centre. Ce projet correspond tout à fait aux préoccupation de notre association et pourra être d’une grande aide dans la prolongation de ce qui s’est déjà initié avec l’atelier de couture.

Jérémie et Priscille

Couture et Solidarité en Bulgarie: les initiatives de Retim

Mai 2025

Lors de notre passage dans la ville de Montana, au Nord-Ouest de la Bulgarie, nous avons suivi Marie-Neige, Damien, Joël et Lydie-Anne dans leur quotidien pour une petite semaine.

Dans cette région, économiquement faible, les pasteurs sont confrontés à des situations parfois difficiles. C’est ainsi que Retim peut financer des aides pour ceux dont les soins médicaux ne sont pas couverts. En cas de maladie ou de maternité, les travailleurs indépendants (ou les personnes sans emploi) ne bénéficient des prestations en espèces que s’ils ont fait la démarche de s’affilier à l’assurance maladie sur une base volontaire. Ce qui a pour conséquence de rencontrer régulièrement des personnes n’ayant pas cotisé.

Pour sillonner les routes et aller au contact des différents groupes chrétiens, l’association a pu financer un mini bus très apprécié. Il est arrivé en mars sur place.

Nous visitons évidemment l’atelier de couture ou sont employées entre 3 et 6 couturières entre celles qui viennent sur place et celles qui travaillent depuis leur domicile.

L’atelier a été rénové il y a quelques mois, il est bien agréable et ensoleillé. Les couturières nous présentent leur travail.

Nina, qui travaillait auparavant dans une grande firme de couture, apprécie le petit atelier, son matériel de qualité et le bon éclairage, tant naturel qu’électrique. Les couturières apprécient aussi la localisation de leur lieu de travail, en plein cœur de la ville, très proche des zones d’habitation. Elles peuvent prendre leur repas dans un petit restaurant pour travailleur à proximité et l’entente entre collègues semble très bonne. Le niveau de couture exigé est variable selon les articles à produire et Marie-Neige répartit le travail selon les aptitudes de chacune. Elle traduit les tutoriels venus de France et forme les couturières sur les nouveaux produits. C’est elle aussi qui prend soin de former les nouveaux venus.

Voici donc les coulisses des objets cousus en Bulgarie que vous retrouvez sur le site www.retim.fr et sur tous les stands proposés par les bénévoles de l’association que nous remercions à cette occasion pour leur implication dans la vente de tous ces articles.

Marie-Neige, Céline et Priscille

Formation en couture pour les jeunes en Guinée

Quel avenir pour les orphelins du centre ?

Guinée Conakry mars 2025

Les années ont passé et les enfants des débuts sont maintenant de jeunes adultes. Certains vont au lycée, d’autres sont partis pour faire un apprentissage dans la mécanique par exemple. Comme le centre se trouve assez à l’écart de la ville, l’apprentissage les éloigne du centre. Aussi nous cherchons des solutions plus proches si possible pour certains d’entre eux.

Nous partageons cette préoccupation des responsables du centre avec les amis de l’association Retim régulièrement et c’est ainsi qu’une petite équipe a été envoyée sur place pour initier les jeunes intéressés à la couture. L’idée était de détecter des aptitudes et de la motivation chez les jeunes, et de prospecter autour du centre pour trouver des couturiers susceptibles de former les plus motivés sur la durée.

Monique, membre fidèle de l’association depuis sa création, a donc pu initier quelques jeunes pendant une semaine. Des machines à coudre ont été achetées et laissées au centre. Les machines mécaniques, fonctionnant à pédale, seront bien adaptées aux pannes du groupe électrogène, car le centre n’est pas doté de l’électricité. Mais deux machines électriques ont aussi été apportées pour leur légèreté et leur maniabilité.

Lors de son séjour, Monique a rencontré une couturière de la ville la plus proche qui forme déjà une dizaine de jeunes filles dans son atelier. Cette rencontre répond à nos besoins : cette couturière chevronnée est venue aider à mettre en place l’atelier et à régler les machines. Elle paraît disposée à venir les vendredi et samedi au centre pour former nos jeunes. Ce qui aurait aussi l’avantage de ne pas les déplacer hors du centre.

Un jeune garçon se distingue d’ailleurs déjà pour régler et réparer les machines ! Il est lui-même partant pour apprendre la couture et manifeste de l’enthousiasme pour cette activité.

Nous espérons que cette initiation pourra aboutir à de réels apprentissages et des métiers pour une partie de ces jeunes.

Sur le centre, nous disposons aussi de terres agricoles, qui sont ensemencées plusieurs fois par an pour produire le riz et des cultures légumières. Entre deux cultures, des terres sont laissées à disposition de veuves pour cultiver un potager. Les jeunes sont donc aussi formés pour apprendre à cultiver la terre, ce qui leur sera certainement profitable.

Un aperçu des Ateliers Bulgares

Emo et Iva nous ont ouvert leur porte  : Voici une petite visite de leur atelier bois.

Nous découvrons leur lieu de travail en même temps que toute cette région de Bulgarie : Krichim, non loin de Plovdiv, bien plus à l’Est que Montana, où se trouvent les ateliers de couture.

2017-03-30-PHOTO-00000317Ils sont bien équipés et nous reçoivent  avec le sourire

2017-03-30-PHOTO-00000319Tout est organisé.2017-03-30-PHOTO-000003142017-03-30-PHOTO-00000313

Les objets en bois que vous trouvez sur les stands de RETIM sont aussi bien fabriqués par Emo que par Iva avec beaucoup de talent et de créativité.

Un petit tour maintenant du côté des ateliers textiles.

Les ateliers ont pu embaucher Sonia en CDI, ce qui est une joie et un encouragement. Ce qui signifie qu’en plus des couturières occasionnelles, il y a maintenant deux couturières qui travaillent de façon stable à l’atelier.

La production des ateliers de couture a nettement augmenté depuis… Marie-Neige peine à fermer les valises pour nous expédier les marchandises!

A bientôt!

L’inauguration du centre d’accueil en Guinée

Cette semaine les pasteurs de la mission Timothée, Daniel et Jérémie sont au centre d’accueil en Guinée. Daniel y donne des cours sur Esaïe 58… qui n’est autre que le nom choisi pour le centre d’accueil.

Le centre a été inauguré officiellement ce soir même.

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Quelques nouvelles images de la construction :

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Au dessus : une chambre avec une salle de bain à proximité et en dessous : les WC publics du centre.

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Merci à  Jérémie pour ces photos

 

 

 

Une apicultrice à Slivovic

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L’équipe de Slivovic s’étoffe avec la venue de Lydie-Anne Gasser : Grâce au dernier camp de travail son logement au rez de chaussée de la Mission est habitable et elle a pu s’y installer dès début juillet.

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Elle sera sur place pour aider Nicolaï et Petia dans leur travail d’accueil.

Lydie-Anne a aussi mis en place des ruches depuis ce printemps : avant même d’être installée elle-même! Elle a pu ainsi récolter son premier miel bulgare cet été! Cette activité pourrait créer des émules aussi parmi les bulgares…