L’histoire de Dorcas, cette femme qui cousait pour les pauvres

C’est bien l’exemple de Dorcas qui oriente la façon de financer les dons qui partent vers les pays plus pauvres où la mission est implantée.

Les orientations de base de l’association sont bien connues : donner du travail en Bulgarie par le biais des ateliers de couture, construire un orphelinat en Guinée, soutenir et loger des étudiants à Madagascar, acheter un champ en vue d’y cultiver des ananas pour permettre la subsistance d’une famille, payer des soins médicaux, etc.

Mais aujourd’hui, Michèle, la cofondatrice de Retim, nous rappelle comment l’idée s’est imposée de passer par le don d’objets fait-main pour financer les besoins des personnes démunies. Voici une retranscription de son intervention à l’assemblée de Vaux sur Seine, le 12 novembre 2022 :

« Ce qui m’a vraiment inspirée, c’est le récit de Dorcas dans le Nouveau Testament: cette femme qui cousait des vêtements pour les pauvres. Dans notre cas, ce n’est pas possible de coudre des vêtements et de les envoyer tels quels dans les pays que nous aidons, nous sommes donc obligés de passer par le truchement de l’argent, du commerce. Mais en aucun cas, le but de l’association n’est de faire du commerce. Il faut passer par ce moyen, mais toute activité au sein de Retim est don.

Tout comme dans l’exemple de Dorcas, tout est don.

Tout est don : ce qu’on fait, pourquoi on le fait ; si on le vit ainsi, cela a des répercussions sur toute l’activité, jusqu’à la façon de fixer les prix ! Même l’achat a pour finalité le don.

Dans l’exemple de Dorcas, ce qui est marquant, c’est aussi qu’elle était très aimée. Lors de son décès toutes ses amies pleuraient, et montraient ce qu’elles faisaient alors qu’elles étaient ensemble. On voit la joie qu’elles avaient à travailler ensemble.

( Actes chap. 9 v. 36 à 40)

De la même façon, lors de la création de Retim, il y a eu un élan immédiat dans toute nos assemblées, beaucoup se sont mobilisés pour fabriquer des objets et les donner pour les ventes Retim. Bien souvent, alors qu’une vente était prévue, nous n’avions pas énormément d’objets à proposer et les dons d’objets fait-main arrivaient juste les jours précédents la vente ce qui a toujours permis d’avoir des stands bien fournis.

Cet élan de générosité dure maintenant depuis 12 ans et aujourd’hui, les jeunes générations s’ajoutent.

L’histoire de Dorcas, c’est le récit d’un don mais aussi d’une bénédiction pour nous-mêmes. »

C’est donc ainsi que le réseau de bénévoles de Retim a été spontanément nommé : le réseau Dorcas.

Toute l’année des personnes confectionnent une multitude d’objets ou de produits alimentaires très variés qui viennent fournir les stands lors de ventes. Nous qui organisons les ventes sommes frappés par le soin et la beauté des produits apportés sur les stands. L’expression « fabriqué avec amour » trouve tout son sens pour décrire cet artisanat, nous en sommes témoins.

Voilà donc comment les ventes événementielles, la boutique « L’atelier Retim » à Alès, ainsi que le site de vente en ligne http://retim.fr sont achalandés.

Petit échantillon des dons du réseau Dorcas

En fin d’année, l’activité est à son comble car la plupart des assemblées organisent des stands de jolis objets à offrir pour les fêtes, ainsi que les traditionnelles gourmandises qui les accompagnent. Voici les dates à retenir :

  • Le 8 octobre, à Caen
  • Stand permanents à Bruxelles, les thèmes changent tous les mois
  • 1er novembre à Champoz (Jura Suisse)
  • 13 novembre à Metz
  • 19 novembre dans la région de Champoz
  • 27 novembre à Marseille (St Jérôme)
  • 3 et 4 décembre à Cholet (49)
  • 4 décembre au Riffray (Chanteloup, 35), à Saint Michel et à Marseille
  • 10 décembre Velving (57), à Cholet
  • 11 décembre à Metz, Besançon et Pelissou (Tornac, 30), Nîmes et Cholet
  • 18 décembre à Mittelbronn (57)
  • Et dans la région de Nancy…

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